Habituellement, l’affluence pour les matches du Borussia Dortmund est toujours au rendez-vous. Tous les matches à domicile du BVB ont été joués à guichets fermés au cours de la saison écoulée. Mais c’est un tout autre scénario qui s’est présenté lors du match de la Coupe du monde des clubs entre l’équipe allemande et les Brésiliens de Fluminense. Seuls 34’736 spectateurs se sont rendus au MetLife-Stadium à New York, alors que l’enceinte peut en accueillir 82’500.
Images similaires lors de la victoire 10-0 du Bayern contre Auckland City. Le TQL Stadium, où joue habituellement le FC Cincinnati, peut accueillir 26’000 personnes, mais seuls 21’152 fans étaient présents pour la rencontre. En Bundesliga, le champion d’Allemagne a pourtant, lui aussi, un taux de remplissage de 100%.
Le duel entre Chelsea et le Los Angeles FC a également suscité un faible intérêt. Le Mercedes-Benz Stadium, qui peut accueillir 71’000 spectateurs, n’en a accueilli que 22’000. Le taux d’occupation des stades a en outre été très faible lors des duels entre les Urawa Red Diamonds et River Plate (11’974 supporters sur 68’740 places possibles) et entre Ulsan Hyundai et Mamelodi Sundowns (3412 supporters sur 25’500 places possibles). Lors d’un match à Orlando, un journaliste a même déclaré n’avoir compté que 500 supporters au lieu des 3000 annoncés officiellement.
La FIFA satisfaite
Le taux de remplissage n’est toutefois pas si mauvais partout. Ainsi, lors du duel entre le Paris Saint-Germain et l’Atlético Madrid, on a compté 80’619 supporters. Lors du match d’ouverture entre Al-Ahly et l’Inter Miami, la FIFA a également compté 60’927 spectateurs.
Une raison suffisante pour que la FIFA considère l’ensemble du tournoi comme un plein succès d’audience. 340’000 personnes auraient assisté aux trois premiers jours de match et auraient créé une «ambiance électrique». Jusqu’à présent, 1,5 million de billets ont été vendus pour les 63 matches de la Coupe du monde des clubs, à des fans de plus de 130 pays. La plupart des acheteurs sont des spectateurs américains, suivis par ceux du Brésil, de l’Argentine et du Mexique.
Le prix élevé des billets est sans doute l’une des raisons de ces chiffres globalement décevants. En effet, la FIFA mise sur un modèle de prix dynamique. Si la demande augmente, les prix augmentent également. Pour le match d’ouverture, la FIFA a même offert des billets. Mais il reste des places pour la finale du 13 juillet. Ce qui n’est pas étonnant puisque le sésame le moins cher est disponible à partir de 794 dollars.