Non, Burnley ne deviendra jamais une destination touristique prisée. Ni ce siècle, ni le suivant. Cette ville du nord de l’Angleterre, qui compte plus de 80'000 habitants, n’a tout simplement pas assez à offrir. Certes, le Royal Dyche Pub, baptisé en l’honneur de l’entraîneur légendaire Sean Dyche, mérite le détour. Mais à part cela, l’ambiance reste morose dans cette ancienne cité industrielle. Rien d’étonnant donc à ce que la quasi-totalité des joueurs du club, promu en Premier League, vivent à Manchester. Y compris l’attaquant international Zeki Amdouni.
Officiellement, il est encore prêté à Benfica jusqu’à la fin juin et aurait, en théorie, pu disputer la Coupe du monde des clubs. Mais celle-ci s’étendant jusqu’en juillet, et une prolongation du prêt posant des problèmes d’assurance, Amdouni profite de quelques jours de repos. Et il doit désormais réfléchir à son avenir.
Des intérêts venus d'Allemagne
Selon les informations de Blick, plusieurs clubs de Bundesliga suivent de près l’attaquant genevois. Le problème: Amdouni dispose d’un contrat en Premier League, avec le salaire qui va avec. De plus, son indemnité de transfert est élevée. Les «Clarets» ont versé 18 millions de francs au FC Bâle à l’été 2023. C’est la somme que Benfica aurait dû débourser pour lever l’option d’achat. La saison dernière, Amdouni a disputé 43 matchs officiels avec le club lisboète, dont 11 en Ligue des champions. Malgré cela, les dirigeants portugais ont décidé de ne pas lever l’option.
Le Genevois ne s’en formalise pas. Il est toujours lié à Burnley jusqu’en juin 2028 et pourrait, si nécessaire, y poursuivre sa carrière. Le propriétaire du club est considéré comme un fervent admirateur du joueur suisse, qui a participé à 34 des 38 matches de Premier League lors de sa première saison en Angleterre. La question est désormais de savoir quels seront les plans de l’entraîneur Scott Parker.
Ce dernier a succédé à Vincent Kompany l’été dernier et souhaitait conserver Amdouni. Mais le joueur a préféré ne pas évoluer en Championship et saisir l’opportunité de jouer la Ligue des champions avec Benfica. Un choix qu’il n’a guère eu à regretter. Sans doute aussi parce que la qualité de vie à Lisbonne dépasse largement celle de Burnley.