Cela ne présage rien de bon à l'approche des Jeux Olympiques d'hiver de Milan-Cortina, du 6 au 22 février 2026. Trois sauteuses à ski – l'Autrichienne Eva Pinkelnig, l'ancienne championne du monde canadienne Alexandria Loutitt et la Japonaise de combiné nordique Haruka Kasai – ont été victimes de graves blessures au genou le week-end dernier, sur les tremplins modernisés de Predazzo, en Italie. Ceux-là mêmes qui seront utilisés lors des prochains JO.
Des blessures évitables ?
Une fois encore, les conditions de compétition sont remises en question. Le plus petit tremplin olympique de Predazzo est dans la tourmente après deux ruptures des ligaments croisés sur trois. Horst Hüttel, directeur sportif de la Fédération allemande de ski, pointe d'ailleurs un profil «loin d’être idéal» et regrette la déception des athlètes qui espéraient un tremplin neuf et moderne.
La Fédération autrichienne a même pris la décision de retirer ses athlètes du Grand Prix d'été, selon le Spiegel, «pour des raisons de sécurité».
Autre point de discorde: les combinaisons des athlètes, désormais plus ajustées qu’auparavant, ce qui entraîne des vitesses plus élevées et une pression accrue à l'atterrissage.
Elles n'iront pas aux JO
En réaction à ces blessures, les organisateurs prévoient des ajustements, comme un léger rabaissement de l’angle de décollage. Eva Pinkelnig et Alexandria Loutitt sont déjà forfaits pour les Jeux Olympiques. La participation de Haruka Kasai reste incertaine.