Le monde du ski est en deuil après le décès de Matteo Franzoso. L’espoir italien de la vitesse avait lourdement chuté lors d’un entraînement au Chili samedi dernier et a succombé à ses blessures deux jours plus tard. Outre la tristesse, les critiques ont été nombreuses ces derniers jours.
Quatre jours après le décès de l’Italien, la FIS a annoncé des mesures visant à améliorer la sécurité des skieurs de compétition. «Des moments comme celui-ci mettent en évidence les risques fermement liés à notre sport. Ils nous rappellent à tous – athlètes, entraîneurs, organisateurs, fédérations nationales et organisations faîtières – la responsabilité commune de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour réduire ces risques.»
Pour la FIS, il est clair que la sécurité doit toujours primer sur la recherche de temps encore plus rapides. Mais la Fédération rappelle en même temps, qu'«il n’est pas possible d’éliminer complètement les dangers».
«Approche scientifique»
La FIS souhaite trouver des mesures communes en favorisant le dialogue avec toutes les parties concernées. Il ne s’agirait pas seulement de déterminer où se situent les risques les plus importants, mais aussi de «promouvoir une culture dans laquelle la sécurité fait partie intégrante de chaque décision», écrit-elle.
Avec l’Athlete Health Unit – un département relativement nouveau de la FIS ayant pour objectif de renforcer la santé physique et psychique des athlètes – des mesures concrètes sont déjà à l’étude via une approche scientifique. Le mot-clé est l’innovation technique. Par exemple, l’airbag ou les fixations de ski qui s’ouvrent automatiquement par voie électronique. Pour les casques également, il existe de nouvelles technologies qui résistent à plusieurs chocs.
Dans les semaines à venir, d’autres discussions seront menées avec les parties concernées afin que des tragédies comme celles de Matteo Franzoso, Marco Degli Uomini ou encore Matilde Lorenzi ne se reproduisent pas.