Lausanne, Zoug ou Berne. Une de ces trois équipes affrontera Fribourg en demi-finale des play-off dès lundi. La donne est simple: si le LHC élimine Davos, il se rendra à la BCF Arena. Si les Vaudois sautent, ce sera le gagnant du duel entre Zougois et Bernois.
Alors, comment est-ce que les Dragons, qualifiés jeudi soir, vivent avec cette incertitude? «Pour ces play-off, on n’a pas vraiment d’autres choix que de jouer et regarder les autres à la télévision, en sourit Julien Sprunger. Mais pour l’instant, on n’y a pas encore trop pensé.»
Car juste après le match décisif contre Lugano, le capitaine fribourgeois sait qu’il aurait été un peu présomptueux de penser au dernier carré plus tôt: «À 3-3 dans la série, ça aurait été compliqué de songer à l’adversaire suivant.» Julien Sprunger rappelle toutefois que Lausanne, Zoug ou Berne ont des styles de jeu différents. «On va regarder ça attentivement, mais on est impatients», lâche le No 86.
«Je ne pense pas que le nom de l’adversaire soit important, révèle son coéquipier Killian Mottet. On devra le préparer et il faut se dire que, dans le camp adversaire, ils n’auront pas beaucoup plus de temps que nous.»
«On est quel jour?»
Une donnée importante pour ce début de série concerne la récupération. Gottéron aura 48 heures de plus de repos que son adversaire. La gestion des efforts pour les Dragons d’ici lundi sera primordiale.
«On sait à quel point aller en 7 matches demande de l’énergie, révèle Julien Sprunger. C’est un petit avantage d’avoir deux jours de plus de préparation.» Mais le capitaine sait aussi que plus la série va avancer, plus cet avantage va se dissiper.
Comme toutes les personnes qui ne vivent que pour les play-off depuis deux semaines, Killian Mottet est perdu dans le calendrier. «On est quel jour?», demande le No 71 des Dragons lors de l’interview. Avant d’expliquer le programme qui les attend d'ici à l'Acte I: «On va prendre un jour de repos, puis entraînements samedi et dimanche. Et lundi, c’est reparti. C’est magnifique», en sourit-il.
Un match que tout un canton — peu importe l’adversaire — attend de pied ferme. «C’est clair qu’on va les accueillir le couteau entre les dents, explique Julien Sprunger. Ce n’est qu’une étape de fait et on a envie d’en découdre maintenant.» Lausanne, Zoug ou Berne sont prévenus.