Commentaire de Grégory Beaud
Linus Omark, le hockeyeur insaisissable jusqu'au bout

Linus Omark va quitter Genève-Servette malgré un contrat valable pour une année encore. Le No 67 va rentrer en Suède, chez lui à Luleå. Comme sur la glace, il est toujours demeuré insaisissable. Commentaire.
Publié: 11.05.2023 à 13:25 heures
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Linus Omark a mené Genève-Servette au premier titre de son histoire.
Photo: Getty Images
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Grégory BeaudJournaliste Blick

La dernière image qui va me rester de Linus Omark en Suisse est celle d'un joueur avec son équipement complet, patins aux pieds, affalé sur le parking des Vernets à manger une salade. Il était plus de minuit ce soir-là et Genève-Servette venait de gagner le premier titre de champion de son histoire. Moment insolite. Presque hors du temps avec celui qui a joué un rôle prépondérant dans le succès des Grenat.

Au moment d'évoquer son futur - la rumeur d'un retour en Suède avait déjà suffisamment fait de fumée pour que le feu soit avéré -, il s'est contenté de rigoler. «Tu sauras bien assez tôt.» Au moment de se serrer la main, il m'a lancé un «tout de bon pour la suite» avec un sourire en coin. Bien sûr, il venait de m'avouer qu'il allait partir. Tout le monde s'en doutait assez pour qu'un article en devienne superflu.

Linus Omark a finalement passé deux ans à Genève. Il a mené les Grenat à une finale et un titre. Dans les deux cas, il n'était évidemment pas seul. Mais il a grandement contribué aux épopées du GSHC.

«Il est taré»

«Linus? Il est sur une autre planète.» Cette confession m'a été faite par un de ses coéquipiers. «Personne ne peut se rendre compte à quel point il est taré.» Ces deux phrases ont été prononcées avec toute la sympathie du monde. Mais elles résument finalement assez bien le «phénomène» Linus Omark. Joueur fantas(ti)que et totalement insondable, il n'a pas son pareil pour faire tourner en bourrique les défenseurs... et les journalistes.

S'il va manquer aux supporters et aux amateurs de beau jeu, ce sera probablement aussi le cas pour les membres des médias qui perdent une belle machine à «punchlines». Son secret? Ne pas prendre grand-chose au sérieux et «s'en foutre de tout», dixit son coéquipier à Genève-Servette.

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L'équipe de Genève-Servette, un bien beau champion.
Photo: keystone-sda.ch

Ainsi, Linus Omark quitte les Vernets pour la deuxième fois malgré un contrat encore valable. Il part avec le sentiment du travail accompli. Et du côté de Genève, personne ne lui en tiendra rigueur tant il a été irréprochable sur la glace. Durant ses 129 matches en grenat, il a totalisé 139 points. Avec du recul, on se rendra peut-être compte de tout ce qu'il a apporté au GSHC, bien sûr, mais à notre championnat également.

National League 25/26
Équipe
J.
DB.
PT.
1
HC Davos
HC Davos
22
34
55
2
Rapperswil-Jona Lakers
Rapperswil-Jona Lakers
22
-2
40
3
Lausanne HC
Lausanne HC
23
18
40
4
EV Zoug
EV Zoug
21
6
37
5
ZSC Lions
ZSC Lions
22
17
37
6
Genève-Servette HC
Genève-Servette HC
22
-9
36
7
HC Fribourg-Gottéron
HC Fribourg-Gottéron
21
11
35
8
HC Lugano
HC Lugano
21
12
34
9
EHC Bienne
EHC Bienne
21
0
27
10
SCL Tigers
SCL Tigers
21
-5
27
11
EHC Kloten
EHC Kloten
22
-12
27
12
HC Ambri-Piotta
HC Ambri-Piotta
22
-23
25
13
SC Berne
SC Berne
21
-14
22
14
HC Ajoie
HC Ajoie
21
-33
11
Playoffs
Barrages qualificatifs
Barrages de relégation
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