Malte Strömwall, Simon Ryfors, Carl Dahlström ou Gabriel Carlsson. Ces joueurs ont tous trois points communs: ils évoluaient la saison dernière en Svenska Hockeyligan, l'élite du hockey suédois; ils sont actuellement engagés par un club suisse; et pour rejoindre la National League, ils ont rompu leur contrat avec leur équipe scandinave respective.
Pour ce faire, les joueurs ont utilisé la clause qui leur autorisait à rejoindre le championnat suisse en milieu de contrat – comme c'est par exemple le cas, en Suisse, pour rejoindre la NHL pour certains hockeyeurs.
Une situation que la SHL ne veut plus accepter. C'est ce que relève le journal suédois «Aftonbladet». Pour contrer cela, les clubs scandinaves seraient prêts à mettre un montant que ceux de Suisse devraient régler pour acquérir un joueur en cours de contrat. Une sorte d'amende de 1,7 million de couronnes suédoises, soit un peu plus de 140'000 francs.
Selon le média, rares seraient les clubs suisses à dépenser une telle somme pour acheter un joueur du championnat suédois. Questionnée par «Aftonbladet», la SHL ne peut pas se prononcer en faveur d'un tel accord, pour ne pas être accusée de cartel. Son directeur Johan Hemlin explique toutefois que, selon lui, «les meilleurs joueurs devraient être dans la SHL». Un point de vue que Denis Vaucher, CEO de National League, partage sans doute – mais pour son propre championnat.