Un nouveau rôle en défense
Janis Moser: «Bien sûr que je m'inspire de Roman Josi»

Après une année d'absence, Janis Moser est de retour en équipe de Suisse avec un statut différent. Il n'est pas là pour remplacer Roman Josi, mais peut apporter certains aspects du jeu de son capitaine.
Publié: 09:17 heures
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Dernière mise à jour: 09:18 heures
Janis Moser sort d'une saison pleine avec Tampa Bay.
Photo: Getty Images
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Grégory BeaudJournaliste Blick

Hormis lors du premier match durant lequel Patrick Fischer l'a fait jouer sporadiquement, Janis Moser a retrouvé sa place avec Andrea Glauser sur une paire défensive. «C'était un moyen pour moi de revenir gentiment dans le rythme, nous a confié le Seelandais après la belle victoire face aux États-Unis. Mais je suis désormais bien dans mon tournoi. Ce premier match avec un peu moins de temps de glace m'a beaucoup aidé.»

Mais il était rapidement clair que le défenseur de Tampa Bay en NHL n'allait pas être uniquement déployé comme septième défenseur. Et c'est tout naturellement qu'il a repris sa place. Naturellement pour deux raisons évidentes. Tout d'abord, car il a déjà joué avec Andrea Glauser par le passé. «Nous nous connaissons bien, précise-t-il. C'est toujours plus facile lorsque tu as déjà quelques automatismes en place avec un coéquipier.»

Quelques matches avec Roman Josi

L'autre raison gêne un peu plus l'ancien junior du HC Bienne. C'est la comparaison pourtant évidente avec Roman Josi. Janis Moser évolue finalement dans un registre pas si différent que le Bernois des Nashville Predators. Bien qu'embarrassé par la flatteuse comparaison, il voit une filiation avec son illustre aîné: «C'est vrai que nous avons un jeu similaire sur certains points. Je regarde beaucoup sa manière de jouer et j'essaie de faire certaines choses comme lui. Mais bon... Ce n'est pas toujours simple (rires). Mais je trouve aussi important d'avoir mon style et de faire certaines choses à ma façon, car nous sommes tout de même des joueurs différents».

S'il prend part cette année à son cinquième championnat du monde avec l'équipe de Suisse, Janis Moser n'a pas vraiment eu l'occasion de jouer avec le capitaine emblématique de cette formation. «Il était présent lors de mon premier Mondial à Bratislava, précise-t-il. C'était en 2019, mais je m'étais blessé rapidement et avais dû quitter l'équipe avant la fin du tournoi. Sinon, il n'était jamais là lorsque moi, je pouvais être présent.»

Tous deux des joueurs établis en NHL, les deux hommes ont forcément des contacts. Réguliers? «Cela dépend ce que l'on entend par réguliers, rigole-t-il. Mais nous nous voyons après nos matches que ce soit à Nashville ou Tampa Bay et lorsque c'est possible, nous allons manger ensemble. Sinon, nous avons des échanges durant la saison. On prend des nouvelles l'un de l'autre.»

Nouveau statut

Mais à Herning, Janis Moser n'est pas là pour être l'ombre de Roman Josi. Il veut prendre sa propre place dans le vestiaire. «Avec les années, je sens que j'ai un statut un peu différent dans ce vestiaire, détaille celui qui fêtera ses 25 ans dans un mois. Il s'agit de mon cinquième Mondial et je sens que je deviens peu à peu un leader.» Le fait qu'il ait disputé plus de 250 matches en NHL aide forcément à asseoir son leadership. Mais cela ne l'empêche pas de prendre exemple sur son illustre prédécesseur: «Bien sûr que je m'inspire de lui tant dans le jeu que dans la manière de se comporter. C'est un exemple.» 

Cette saison et pour la première fois de sa carrière, Janis Moser a goûté aux play-off de NHL en passant de l'Utah à Tampa Bay. Cette saison à rallonge suivie d'un Mondial a été une nouvelle expérience à gérer pour celui qui reste un jeune joueur dans cette sélection nationale. «Il y a forcément le paramètre de la fatigue à prendre en compte, poursuit-il. C'est justement la raison pour laquelle j'ai commencé par un entraînement plus léger en arrivant au Danemark.»

Face aux États-Unis, le Biennois a dépassé la barre de 20 minutes pour la première fois de la compétition. «Toute l'équipe a livré un match impressionnant, précise-t-il. Mais d'expérience, je sais que ce genre d'équipe va monter en puissance tout au long de la compétition. Il faut donc faire attention à ne pas s'enflammer et à continuer de jouer de la bonne manière. Oui, nous faisons un bon début de tournoi, mais il reste beaucoup de hockey à jouer.» Toute la sagesse d'un pilier de l'équipe.

Mondial 2025: Groupe A
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Canada
Canada
3
15
9
2
Suède
Suède
3
8
9
3
Lettonie
Lettonie
3
0
6
4
Finlande
Finlande
3
1
5
5
Slovaquie
Slovaquie
3
-4
4
6
Autriche
Autriche
3
-2
2
7
France
France
3
-9
1
8
Slovénie
Slovénie
3
-9
0
Playoffs
Relégation
Groupe B
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Allemagne
Allemagne
3
11
9
2
République Tchèque
République Tchèque
3
7
8
3
Suisse
Suisse
3
5
7
4
Etats-Unis
Etats-Unis
3
8
6
5
Hongrie
Hongrie
3
-9
3
6
Kazakhstan
Kazakhstan
3
-4
3
7
Norvège
Norvège
3
-5
0
8
Danemark
Danemark
3
-13
0
Playoffs
Relégation
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