Trois matches en trois buts et, cette fois, avec des coéquipiers différents. Peu importe avec qui tu joues, tu marques. C’est ça la conclusion du match contre les États-Unis?
Pour l’instant, ça marche pas mal, oui. Mais quand ça marche personnellement, c’est souvent parce que l’équipe tourne bien aussi. C’est plus facile de performer individuellement quand le collectif est au rendez-vous. Franchement, chapeau à tout le monde, chacun fait le job.
J’ai écrit que c’était un match parfait. Tu trouves que j’exagère ou vous vous en êtes approchés?
Parfait, c’est toujours relatif. Ça dépend des standards de chacun. Pour moi, non, on n’est pas encore au parfait. Il y a toujours deux-trois détails à corriger, des pénalités évitables – la mienne par exemple. On ne sait jamais, une équipe peut revenir sur une telle situation. Mais globalement, oui, on a fait un très bon match. Leo (ndlr Genoni) sort un blanchissage, gros match de sa part. On est sur la bonne voie pour atteindre le parfait.
Kevin Fiala a débarqué et toi, tu as dû changer de ligne. C’est facile à gérer ces ajustements?
Franchement, cela ne change pas grand-chose. On garde le même système, le même style de jeu. Et puis avoir un gars comme Kevin dans le vestiaire, c’est un vrai boost. Il te sort deux-trois jeux dans un match durant lesquels il se passe immédiatement quelque chose. Des joueurs comme lui font la différence. On a la chance de l'avoir.
On a l’impression que ton rôle a évolué aussi. Tu sens que ton statut a changé cette année?
Peut-être un peu, oui. J’ai commencé le tournoi cette fois alors que j'étais surnuméraire les dernières. Patrick Fischer sait qu’il peut me faire jouer sur n’importe quelle ligne. 1re, 2e, 3e, 4e… peu importe, je vais apporter quelque chose. L’important, c’est d’être utile à l’équipe.
Tu fais un peu figure de couteau suisse finalement?
On dirait bien, oui. Mais cette équipe en en a plusieurs! Bertschy, Schmid, on a tout un tiroir de couteaux suisses! Et il en faut. Il faut un peu de tout pour construire quelque chose de solide et pas que des gars techniques.
Dans les lignes 3 et 4, il y a aussi de l'expérience avec toi et Christoph. Finalement, l'apport de Fiala ne se limite pas à la première ligne, non?
Exactement. Si tu veux aller loin, il faut de la profondeur. Et je pense qu’on l’a. Même les gars en tribunes peuvent entrer et faire le travail. Ça montre la qualité du hockey en Suisse, et aussi ce que nos gars font en Amérique du Nord. On grandit.
Avant ton but, tu te fais secouer dans la bande. Il y a du répondant physique dans votre ligne avec Jäger et Knak.
On n’a pas le choix, et on aime ça! On a une équipe physique, des gars qui amènent de l’énergie, qui gagnent leurs duels. Même face aux États-Unis, qui ont de grands, costauds, puissants joueurs, on peut répondre. Je dirais même qu’on a une équipe qui aime batailler.
Tu peux comparer cette équipe avec celle de 2018? Il y a des similarités dans l’état d’esprit?
2018, ça commence à dater et c'est difficile de comparer… mais c’est clair que ça fait plaisir d’être de retour au Danemark. Des souvenirs reviennent. C’était une année incroyable, et on espère en vivre une autre du même genre.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | Canada | 3 | 15 | 9 | |
2 | Suède | 3 | 8 | 9 | |
3 | Lettonie | 3 | 0 | 6 | |
4 | Finlande | 3 | 1 | 5 | |
5 | Slovaquie | 3 | -4 | 4 | |
6 | Autriche | 3 | -2 | 2 | |
7 | France | 3 | -9 | 1 | |
8 | Slovénie | 3 | -9 | 0 |
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | Allemagne | 3 | 11 | 9 | |
2 | République Tchèque | 3 | 7 | 8 | |
3 | Suisse | 3 | 5 | 7 | |
4 | Etats-Unis | 3 | 8 | 6 | |
5 | Hongrie | 3 | -9 | 3 | |
6 | Kazakhstan | 3 | -4 | 3 | |
7 | Norvège | 3 | -5 | 0 | |
8 | Danemark | 3 | -13 | 0 |