Depuis qu'il est arrivé en Suisse, Lucas Wallmark n'avait jamais trop manqué de matches. Il en avait disputé 151 sur les 156 lors des trois saisons régulières. Alors forcément, cela fait bizarre de le voir être plus souvent qu'à son tour en tribunes. «Et pour des conneries, remarque-t-il. Un puck au visage à Ajoie, un autre coup de malchance à Lugano... Ce sont des blessures énervantes, car tu ne peux pas faire grand-chose pour les éviter.»
La dernière tuile en date l'a fait manquer cinq semaines de compétition. Il a pu effectuer son retour au jeu mardi soir lors de la défaite de Fribourg Gottéron face à Davos en demi-finales de Coupe Spengler. «J'ai eu toute la journée le sourire aux lèvres, a-t-il remarqué après le match. De rejouer, cela m'a forcément mis de bonne humeur. J'avais hâte et je crois que cela se voyait dans le vestiaire et tout au long de la préparation du match.»
Son retour, il l'a fait au centre de la quatrième ligne avec Kyle Rau et Daniel Ljunggren. «Je pensais que je serais largement plus fatigué, positive-t-il. Mais finalement, j'ai eu l'impression d'avoir de bonnes sensations. Bien sûr, j'étais un peu rouillé de temps en temps. Mais j'ai tout de même pu me créer quelques bonnes occasions. C'était vraiment fun de simplement être sur la glace avec les gars.»
Malchance derrière
Avant la Coupe Spengler, le plan était de le faire jouer deux matches, si possible. «Avant de monter à Davos, je n'avais pas eu d'entraînement intense avec l'équipe. Je patinais terriblement fort dans mon coin et je peux vous garantir que ce n'était pas un moment agréable à vivre (rires). J'aurais bien aimé avoir un deuxième match mercredi pour la finale. Ça craint que nous ayons été éliminés lors de cette demi-finale.»
S'il regrette cette fin en queue de poisson, Lucas Wallmark veut tout de même voir le positif dans cette saison jusque-là très compliquée. «J'ai envie de croire que ce que je viens de traverser va faire de moi un meilleur joueur, ose-t-il. J'espère surtout que la malchance est derrière moi, car cette année 2025 n'a pas été simple. Mais lorsque je vais pouvoir m'entraîner régulièrement et jouer des matches, ce retour va m'aider, c'est sûr.»