Dimanche et lundi, la Coupe Spengler a dû se passer de sa nouvelle attraction. Tout d'abord, les U.S. Collegiate Selects ont pris leur jour de congé prévu au calendrier. Leur victoire de groupe leur a ensuite offert un deuxième jour de repos. De quoi leur permettre de mieux découvrir leur environnement dans les montagnes grisonnes. Dimanche, ils ont effectué une excursion au Jakobshorn.
«C'était plutôt amusant. Nous avons aussi eu la possibilité de visiter un peu les magasins locaux. Peut-être que j'achèterai encore quelques vêtements ou une veste», raconte Quinn Finley (21 ans). Le meilleur compteur de l'équipe avec 2 buts et 2 assists s'enthousiasme: «Davos est une ville magnifique avec ce paysage enneigé».
Soudain des stars à Davos
Les «College Boys» ont constaté que leur présence rafraîchissante au tournoi traditionnel a également changé la perception du public. Le premier jour, ils pouvaient encore se promener dans Davos sans être inquiétés. Aujourd'hui, les gens s’arrêtent désormais pour aborder les jeunes hockeyeurs vêtus de casquettes et de vestes bleues
«Les supporters viennent vers nous et nous disent qu'ils apprécient notre façon de jouer au hockey», se réjouit l'entraîneur principal Guy Gadowski. Et la jeune star Quinn Finley en sait aussi quelque chose: «Dans la rue, les gens nous disent 'bonjour' ou 'bien joué' et nous parlent beaucoup».
Se faire remarquer en Europe
Avant de se présenter à l'entretien avec Blick, le joueur drafté par les New York Islanders a encore quelques demandes de selfies de fans à satisfaire. «Il y en a eu plus ces derniers jours, dit-il avec un sourire presque gêné. Mais j'ai aussi pris moi-même pas mal de photos et de selfies de moi.»
Ce qui frappe à Davos, c’est à quel point les U.S. Collegiate Selects, par l'intermédiaire de leur staff et de leurs joueurs, se montrent ouverts, simples et aimables. Obtenir spontanément un rendez-vous pour une interview? Dans le monde du sport actuel, c'est souvent impossible, mais chez eux, c'est «no problem». Ils sont heureux que l'on s'intéresse à eux, qu'ils puissent attirer l'attention sur leur programme en Europe.
«L'avenir de la NHL passe par le hockey universitaire».
«Nous pensons que le hockey universitaire est l'un des types de jeu les plus rapides au monde, et c'est ce que nous voulons montrer ici», explique Guy Gadowski. Il travaille depuis 1999 (!) comme entraîneur principal dans la NCAA (National Collegiate Athletic Association) et a contribué à toute cette évolution. «Le hockey universitaire ne cesse de s'améliorer et chaque année, de plus en plus de joueurs de NHL viennent de notre ligue. C'est pourquoi je pense que l'avenir du développement de la NHL se trouve dans le hockey universitaire».
Avant le tournoi, on ne savait pas ce qui attendait la Coupe Spengler avec les U.S. Collegiate Selects. Après deux matches, tout le monde est enthousiaste. Et le sentiment est réciprique. C'est pourquoi, si l'on en croit Guy Gadowski, la présence de cette année à Davos ne doit pas être un événement unique: «Nous serions heureux qu'à l'avenir, chaque année, une sélection représente la NCAA lors de ce magnifique tournoi».
Victoire à la Coupe Spengler puis en NHL
La variante la plus simple pour obtenir dans tous les cas une invitation pour 2026 serait de remporter le tournoi. Après avoir appris qu'ils pouvaient faire mieux que rivaliser avec des professionnels confirmés, c'est aussi leur objectif. «Nous sommes prêts à surprendre encore plus les gens et nous avons ici un groupe qui peut y arriver», affirme Quinn Finley, avec conviction.
Le jeune attaquant est promis à un avenir radieux et rêve d’évoluer un jour en NHL. À la question de savoir combien de ses joueurs, que nous observons ces jours-ci à la Coupe Spengler, on verra un jour en NHL, Guy Gadowski ne veut pas s'avancer sur un chiffre, mais il affirme avec certitude: «Tous ceux qui sont ici ont une chance».