Lors de la victoire 3-1 à domicile dans l'acte V des quarts de finale entre Bienne et Berne, les dernières minutes ont été particulièrement intenses. Lorsque Tristan Scherwey écope d'une pénalité de deux minutes très sévèrement sifflée à la 57e minute, il ne comprend pas. L'attaquant du CP Berne est furieux et emmène avec lui sa frustration sur le banc des pénalités. Fou de rage, il tape sa canne contre la bande. Ce faisant, le Fribourgeois frappe involontairement le fonctionnaire biennois du banc des pénalités, le touchant légèrement à la tête.
Lorsque Scherwey se rend compte de ce qu'il a fait, il s'inquiète immédiatement pour la victime. La manière dont il prend dans ses bras l'homme, qui heureusement n'est pas blessé, est presque touchante. Après le match, Scherwey déclare à Blick: «J'ai immédiatement présenté mes excuses. Heureusement, il les a acceptées et ne m'en a pas tenu rigueur. Il m'a dit qu'il était résistant à la douleur.»
Scherwey ajoute ensuite qu'ils se connaissent depuis longtemps: «J'ai quand même été plusieurs fois sur le banc des pénalités à Bienne. C'est un bon gars.» La star du SCB n'aimerait que trop rencontrer son nouveau «pote» biennois mardi prochain pour bavarder encore une fois. Cela signifierait que son club aurait gagné le match 6 à Berne dimanche et reviendrait ensuite à Bienne pour la grande épreuve de force.
Mais pour ce faire, les joueurs de la capitale devront davantage contrôler leurs émotions.