Ronaldinho, Neymar, Kroos, Pedri et bien d'autres
Voici dix stars du football passées par un Mondial M17

Avant d’éblouir la planète foot, Ronaldinho, Toni Kroos, Cesc Fàbregas ou encore Phil Foden se sont fait un nom à 17 ans, dans la chaleur des Coupes du monde M17. Tour d’horizon de ces prodiges révélés dans l’ombre.
Publié: 09:09 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick

Ils ont aujourd’hui des stades à leur nom, des vitrines remplies de trophées ou encore des carrières pleines. Et ils ont commencé à écrire leur histoire à 17 ans, dans des tournois anonymes joués sous la chaleur du Nigéria ou de Corée du Sud. Voici dix stars mondiales qui ont laissé une première empreinte en Coupe du monde M17, souvent annonciatrice d’un destin doré.

Le premier s’appelle Ronaldinho. En Égypte, en 1997, le Brésil, mené par une génération brillante, décroche le titre en renversant le Ghana en finale (2-1). Le jeune gaucher de Grêmio, tout sourire, illumine déjà les défenses par son insouciance et sa technique. Cinq ans plus tard, il participera activement au cinquième sacre mondial des Auriverde et deviendra Ballon d’Or en 2005.

Fabregas, Kroos, Hazard, ...

En 2003, c’est Cesc Fàbregas qui brille en Finlande. L’Espagne s’incline en finale face au Brésil (0-1), mais le Catalan rafle tout: meilleur buteur (5 réalisations) et meilleur joueur du tournoi. À 16 ans, il est déjà un stratège, précis et lucide. Dans les années qui suivront, il remportera avec la Roja le Mondial 2010, ainsi que les Euros 2008 et 2012.

Quatre ans plus tard, en 2007, un adolescent blond porte l’Allemagne sur ses épaules. Toni Kroos plante cinq buts, distribue le jeu et décroche le Ballon d’or du tournoi. L’Allemagne finit cependant troisième après avoir buté sur le Nigeria en demi-finales. Ce Mondial M17, joué en Corée du Sud, aura servi de révélateur à un joueur au pied droit chirurgical, futur champion du monde (2014) et quintuple vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid.

Photo: Getty Images

La même édition voit apparaître un jeune Belge: Eden Hazard. La Belgique sort dès la phase de groupes après un nul et deux défaites et l'ailier ne pèse pas encore, mais ses crochets et son explosivité font parler de lui. À Lille, quelques années plus tard, il explose avant de s'envoler pour Chelsea. À Londres, il rafle plusieurs championnats de Premier League et fait rêver grâce à ses dribbles.

Une édition 2009 gorgée de talents

En 2009, le tournoi se déroule au Nigeria. Neymar y débute avec le maillot brésilien. Il n’a que 17 ans, un but au compteur, et déjà l’aura d’une star. Le Brésil tombe dès la phase de groupes après une victoire et deux défaites, mais le talent saute aux yeux. Huit ans plus tard, il deviendra le joueur le plus cher de l’histoire (transféré du Barça au PSG pour 222 millions d'euros). Toujours dans la formation brésilienne se trouvait Casemiro. Milieu récupérateur puissant, il évolue désormais à Manchester United après avoir gagné tout ce qui est possible avec le Real Madrid.

Photo: FIFA via Getty Images

Un Espagnol fait aussi parler de lui au Nigeria: Isco. Meneur élégant, l’Andalou guide une Espagne séduisante, mais stoppée en demi-finales par le pays hôte. Joueur du Bétis Séville depuis 2023, le gaucher a remporté trois Liga et quatre Champions League avec le Real Madrid.

Également en 2009, la Suisse écrit une page unique de son histoire. L’équipe de Dany Ryser décroche le titre mondial M17 à Abuja, en battant en finale le Nigeria (1-0) devant plus de 60'000 spectateurs. Au milieu se trouve un jeune joueur du FC Bâle: Granit Xhaka. Déjà travailleur et précis, il dirige le jeu avec une maturité rare. Le futur capitaine de la Nati trouve là sa première consécration.

Un tremplin vers la gloire

En 2017, la Coupe du monde U17 s’arrête en Inde. L’Angleterre y déroule son football et écrase tout sur son passage. Au cœur du jeu, Phil Foden fait parler son intelligence et sa qualité technique. Il inscrit deux buts en finale face à l’Espagne (5-2) et obtient le titre de meilleur joueur du tournoi. Quelques années plus tard, il s'impose dans le Manchester City de Pep Guardiola. Une progression linéaire, presque parfaite.

Photo: NurPhoto via Getty Images

Deux ans plus tard, au Brésil, un autre Espagnol trace son chemin. Pedri, 16 ans, conduit la Roja jusqu’en quarts, battue par la France. À Las Palmas, il est encore inconnu, mais très vite, il prend la lumière. Sa vision du jeu et sa capacité à dicter le rythme d'un match rappellent un certain Xavi. Le Barça ne s’y trompe pas et à peine majeur, il devient l’un des cadres de la nouvelle génération catalane. Mais aussi de la sélection espagnole, victorieuse de l'Euro 2024.

La Coupe du monde M17 n’est donc pas une simple compétition de formation, mais une réelle opportunité d'éclosion. Certains y ont soulevé des trophées, d’autres ont chuté tôt, mais tous y ont trouvé une scène. 

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