Un talent brut, une arrogance mal digérée. Lamine Yamal, à seulement 17 ans, continue de faire couler beaucoup d’encre en Espagne. Alors que le prodige du FC Barcelone s’impose déjà comme une figure incontournable du football ibère, son attitude commence à agacer, jusque dans les rangs des anciens internationaux.
Dernier épisode en date: une conférence de presse tenue avec désinvolture, casquette vissée à l’envers sur la tête, la veille de la finale de Ligue des nations de la «Roja». Une image qui a heurté certains observateurs, notamment Guti, ex-milieu du Real Madrid, aujourd’hui consultant pour l’émission El Chiringuito. «C’est la première fois que je vois un joueur en conférence de presse avec la casquette à l’envers», a-t-il lâché, visiblement agacé.
«Il peut le faire à Ibiza, pas avec l'équipe nationale»
«Quand il va à Ibiza, ou où il veut, il peut le faire. Mais pas avec l’équipe nationale espagnole. Ce n’est pas sa faute. C’est celle de ceux qui sont à ses côtés et qui ne lui disent pas qu’il ne doit pas le faire.»
Le geste vestimentaire n’est pas anodin. Il s’ajoute à une série de comportements déjà critiqués. Dimanche, après le match contre le Portugal (défaite aux penalties), le Barcelonais a par exemple quitté la pelouse seul, rejoignant le vestiaire pendant que ses coéquipiers saluaient leurs adversaires. Une attitude qui passe mal chez certains observateurs.
Sur le terrain, le phénomène a également montré des signes d’essoufflement. Transparent face aux Portugais, il n’a pas réussi à peser sur une rencontre où l’Espagne attendait de lui des éclairs. Une prestation terne qui marque la fin de sa saison. Désormais en pause, Lamine Yamal n’a plus qu’à observer la concurrence et espérer que ses performances passées suffisent à maintenir son nom dans la course au Ballon d’Or.