L'actionnaire majoritaire Bernhard Alpstaeg visé
La maison du patron du FC Lucerne attaquée par des fans

Le FC Lucerne a le feu aux fesses. Au sens propre du terme. Ces derniers jours, des pétards ont été allumés devant les portes de l'actionnaire majoritaire du club, Bernhard Alpstaeg. Son conflit avec le conseil d'administration s'envenime-t-il?
Publié: 18.03.2023 à 14:02 heures
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Dernière mise à jour: 18.03.2023 à 15:14 heures
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Choc pour Bernhard Alpstaeg : des pétards ont été allumés devant sa maison.
Photo: Pius Koller
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Michael Wegmann

Dans la nuit de dimanche à lundi, un pétard éclate dans la rue bordant la maison de Bernhard Alpstaeg, l'actionnaire majoritaire du FC Lucerne. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le phénomène se répète à 3 heures du matin dans cette banlieue de Lucerne. Mais de manière plus violente. Ça «cogne et ça tape.»

Sacha Wigdorovits, conseiller médias de Bernhard Alpstaeg, parle d'au moins cinq pétards qui auraient été lancés. La version alémanique de Blick dispose d'images de caméras de surveillance. «Monsieur Alpstaeg m'a fait savoir que c'était surtout sa femme qui avait eu très peur», a expliqué son conseiller. Apparemment, ses voisins aussi. Ceux-ci auraient appelé la police.

En conflit ouvert avec les fans et la direction du club

Actionnaire majoritaire, Bernhard Alpstaeg est en conflit ouvert avec trois membres du conseil d'administration. Début octobre, il avait affirmé à la presse alémanique souhaiter le départ du président Stefan Wolf et du directeur sportif Remo Meyer. Alors que le FC Lucerne vit une saison très correcte, avec une cinquième place en Super League, les manœuvres de l'actionnaire principale ont fâché les fans du club.

La querelle qui dure depuis des mois au sein de la direction du FC Lucerne entre Bernhard Alpstaeg et le conseil d'administration commence-t-elle à s'envenimer? Pour le conseiller médias, la réponse est claire. Plusieurs jours avant ces événements, l'entrée avait été entièrement pavée d'autocollants «plus que 52%», a déclaré son conseiller médias. «Il était malheureusement à craindre que l'on en arrive là. Depuis des semaines, l'association 'Mehr als 52 Prozent' (ndlr: qui milite en faveur de son départ pour le «bien du club») s'acharne contre lui. Aussi parce que le conseil d'administration du FC Lucerne approuve tacitement cette campagne de dénigrement.» La police cantonale de Lucerne a l'intention de patrouiller régulièrement dans la région ces prochains temps.

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