Le match de qualification pour la Coupe du monde entre la Finlande et la Pologne, disputé mardi soir à Helsinki, a été marqué par un incident grave en tribunes et par les tensions persistantes au sein de la sélection polonaise.
Alors qu’il restait moins de vingt minutes à jouer, la rencontre a été brusquement interrompue en raison d’une urgence médicale survenue dans les gradins. L’annonce a été faite par le speaker du stade, sous les yeux inquiets des joueurs et des spectateurs.
«Il s'agit d'une urgence médicale dans les tribunes. Les secours sont sur place. Nous reviendrons avec plus d'informations ultérieurement», a-t-il déclaré au micro, selon le quotidien «Iltalehti». La partie a été ensuite suspendue peu après 22h15, heure suédoise. La personne en détresse a été évacuée sur une civière et transportée à l’hôpital. Le match a pu reprendre environ 40 minutes plus tard, après que les deux sélections se sont concertées et mises d’accord pour continuer.
La Finlande s'impose, Lewandowski plébiscité
«La personne a été emmenée à l’hôpital et y reçoit actuellement des soins. Les équipes ont décidé de poursuivre le match», a confirmé la fédération finlandaise sur le réseau X. Sur le terrain, la Finlande s’est imposée 2-1 face à une équipe polonaise en difficulté, grâce à une prestation solide et une bonne maîtrise des temps faibles. Avec ce succès, les Finlandais prennent provisoirement la tête du groupe G, dont le classement reste toutefois partiel.
Côté polonais, cette défaite ajoute un nouvel épisode à une crise déjà bien installée. En effet, la sélection doit composer sans sa figure emblématique, Robert Lewandowski, qui a publiquement annoncé son boycott de l’équipe nationale. Le joueur du FC Barcelone est en conflit ouvert avec le sélectionneur Michał Probierz, notamment après avoir perdu le brassard de capitaine qu’il portait depuis onze ans.
Symbole de la fracture actuelle, les supporters polonais présents à Helsinki ont bruyamment scandé le nom de Lewandowski avant le coup d’envoi, exprimant ainsi leur soutien à l’attaquant et leur désaveu de la gestion actuelle de la sélection.