Ancienne figure incontournable de la Nati, Blerim Dzemaili a porté les couleurs de Bologne à 92 reprises entre 2016 et 2020, parfois même avec le brassard de capitaine. Mercredi soir, son ancien club a mis fin à 51 ans sans trophée en remportant la Coupe d’Italie face au Milan AC.
«J’ai toujours gardé un lien fort avec la ville et je suis très heureux. Grâce au travail de tout le club, Bologne est devenu un modèle en Italie», confie Blerim Dzemaili à Blick. Le club de la septième plus grande ville du pays s’installe désormais durablement parmi les prétendants aux sommets de la Serie A.
L’essor de Bologne porte aussi une forte empreinte helvétique, avec trois Suisses dans l’effectif: Remo Freuler, Michel Aebischer et Dan Ndoye. Ce dernier s’est offert la lumière mercredi en inscrivant son neuvième but de la saison, décisif en finale. De quoi provoquer une véritable ferveur parmi les tifosi, certains réclamant déjà sa canonisation.
Dan Ndoye est-il prêt pour un très grand club?
Blerim Dzemaili, lui, ne tarit pas d’éloges sur son jeune compatriote: «Il est en pleine progression et répond enfin aux attentes: il marque.» Désormais consultant pour Sky, l’ancien milieu de 39 ans croit fermement à un avenir doré pour l’ailier de 24 ans: «J’ai toujours dit que si Dan Ndoye commençait à marquer régulièrement, il serait prêt pour un très grand club. C’est chose faite – et je pense qu’il franchira cette étape très bientôt.»
Interrogé la semaine dernière par Blick, Dan Ndoye s’était montré plus réservé quant à un éventuel départ cet été. Mais il ne cache pas son ambition: «On n’a pas encore vu la meilleure version de moi-même. Je n’ai pas encore atteint mon plein potentiel. Pour y parvenir, je travaille dur chaque jour.»