Même si Murat Yakin aurait aimé une victoire plus large que ce 4-0 face au Kosovo («On aurait pu marquer plus en deuxième période, c'est un peu dommage. Chaque but compte.») au vu de la domination de son équipe, le sélectionneur national était tout de même satisfait de ce que ses joueurs ont montré ce vendredi.
«Cela n'a pas été une semaine simple»
«Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas disputé un match officiel, on devait retrouver le rythme. Aujourd'hui, il y avait le résultat et la manière», s'est réjoui le sélectionneur national, lequel a avoué, finalement, que la Suisse ne sortait pas d'une semaine emplie de sérénité. «Cela n'a pas été une semaine simple, avec les transferts, avec le peu d'entraînements à disposition, mais nous avons pu mettre notre jeu en place. Ce soir, nous avons bien joué, mis de la pression sur le Kosovo», a-t-il analysé avec une certaine satisfaction.
Ce succès n'allait en effet pas de soi, surtout au vu manque de repères de la Nati. «On a été agressifs. Si on laisse jouer le Kosovo, ils peuvent être dangereux, et on ne les a pas laissé faire. On a bien joué défensivement et on a marqué des jolis buts», a ajouté Murat Yakin.
Le comportement de Breel Embolo et de Manuel Akanji, deux joueurs en manque de temps de jeu, lui a particulièrement plu. «C'est toujours compliqué en septembre, avec les temps de jeu différents. Breel s'est très bien entraîné, il a évacué tout ce qu'il y avait autour de lui. Il a un nouveau club et j'ai l'impression qu'un peu de pression s'est envolée autour de lui. Même chose pour Manu, qui a lui aussi été transféré lundi. Ils ont été bons les deux, comme toute l'équipe», a estimé le technicien.
Un Parc Saint-Jacques qui sonnera bien vide lundi
L'autre bonne nouvelle de la soirée, en plus du 4-0, est venue de Ljubljana, où la Slovénie a tenu la Suède en échec (2-2). «Chaque point est important. On prend acte du résultat entre eux, mais ce qui compte, c'est notre performance», a évacué Murat Yakin, plus content au fond de lui que ce qu'il voulait bien en dire en public.
Lundi, un succès face à la Slovénie mettrait la Suisse dans une position très appréciable, tandis que la Suède se rendra à Pristina. Le problème: pour l'heure, seuls 9000 billets ont été vendus au Parc Saint-Jacques. Même si ce nombre venait à doubler par miracle pendant le week-end, le Joggeli sonnera bien vide pour la réception des Slovènes.