À 35 ans, Mario Balotelli n’a pas encore tiré un trait sur sa carrière. Libre de tout contrat après un passage express au Genoa, l’attaquant italien espère toujours rebondir, même si les opportunités se font plus rares. Présent ce week-end au Festival dello Sport de Trente, l’ancien joueur du FC Sion, Manchester City et Liverpool s’est confié sur son avenir avec une franchise inhabituelle.
«Je suis un peu dans l’impasse, confie-t-il. Je m’entraîne seul plusieurs fois par semaine et je me sens très bien physiquement. J’ai reçu des offres de l’étranger, mais j’espérais trouver une équipe en Italie. J’en ai reçu plusieurs, mais je dois décider si je signe immédiatement ou si j’attends le mercato de janvier».
«La sélection est fondamentale»
Toujours habité par l’envie de jouer, Balotelli semble refuser de tourner la page. Malgré une carrière marquée par les éclats aussi bien que les déceptions, «Super Mario» garde intacte sa passion pour le football et son ambition de retrouver un dernier défi à la hauteur de son talent.
Le natif de Palerme en a aussi profité pour évoquer la Squadra Azzurra, avec laquelle il a inscrit 14 buts en 36 sélections, et dont il reste l’un des symboles de la dernière décennie: «Pour moi, la sélection est fondamentale. Je n’attaque personne, mais je vois souvent des joueurs évoluer en équipe nationale sans cette volonté de faire leurs preuves, de défendre le maillot de leur pays, et je n’aime pas ça. Quand j’étais en équipe nationale, j’étais fier de représenter l’Italie, et c’est quelque chose qui me manque».
Un constat teinté de nostalgie, renforcé par une statistique qui en dit long sur le déclin des buteurs italiens: «Étais-je le dernier avant-centre à avoir disputé une Coupe du monde? Oui, on me l’a dit», a-t-il glissé, mi-amusé, mi-mélancolique, mais malgré tout confiant quant à la présence de l'Italie au Mondial 2026. «J’en suis convaincu, nous y arriverons.»
Reste à voir si Balotelli arrivera lui à retrouver un club.