L’international norvégien Andreas Schjelderup (21 ans) a admis avoir transmis une vidéo à caractère sexuel dans laquelle apparaissaient également des mineurs.
L’attaquant du Benfica Lisbonne s’est exprimé à ce sujet dans une story publiée sur Instagram: «Je veux être honnête à propos d’une erreur stupide que j’ai commise il y a deux ans. J’assume l’entière responsabilité de mes actes, mais il est important pour moi que vous connaissiez le contexte de cette histoire.»
«Je n’ai pas vu la direction que prenait la vidéo»
Les faits remontent à 2022, alors que le jeune joueur évoluait au FC Nordsjaelland, au Danemark. «On m’a envoyé une vidéo et, sans réfléchir, je l’ai transmise à un ami. Nous nous envoyions des mèmes, comme beaucoup d’adolescents. Je n’ai regardé que les premières secondes et je n’ai pas vu la direction que prenait la vidéo», explique Andreas Schjelderup.
Selon les informations rapportées, il s’agirait d’un clip d’environ 27 secondes. «Mon ami m’a immédiatement rappelé qu’il s’agissait d’un contenu illégal. C’est pourquoi je l’ai supprimé tout de suite.»
Une audience prévue le 19 novembre
Le joueur insiste sur le caractère isolé et involontaire de l’incident. «Quand la police danoise m’a contacté cette année, j’ai dit la vérité et j’ai coopéré.» Une audience est prévue le 19 novembre au Danemark. Le Norvégien risque jusqu’à deux ans de prison, mais il ne s’attend pas à une peine ferme: «Je pense que je serai condamné avec sursis.»
Une affaire qui perturbe la sélection norvégienne
Actuellement en sélection nationale, Andreas Schjelderup doit affronter l’Estonie jeudi à domicile, puis l’Italie dimanche au stade San Siro de Milan. Avec trois points d’avance et une meilleure différence de buts que les Italiens, la Norvège est proche de sa première qualification pour une Coupe du monde depuis 1998.
Le joueur regrette le moment où l’affaire a éclaté: «Je sais que c’est une perturbation inutile pour l’équipe nationale, si près des matches les plus importants de notre histoire. Je voulais attendre la fin des deux matches avant d’en parler, mais ce n’est malheureusement plus possible.»
La fédération norvégienne a condamné l’acte du joueur, qu’elle qualifie de «grave erreur», mais ne prévoit pas de sanctions disciplinaires internes supplémentaires, estimant que la justice civile doit suivre son cours.