La Cour suprême a annoncé lundi que la décision concernant l'ancien attaquant du Real Madrid et de la sélection brésilienne avait été prise à la majorité des voix lors d'une session virtuelle.
Incarcéré pour viol collectif
Robinho est incarcéré depuis mars 2024 dans la prison de Tremembé, à 150 km de Sao Paulo. Il a été reconnu coupable du viol en réunion d'une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une boîte de nuit de Milan, en Italie. Les faits remontent à 2013, époque où il évoluait au Milan AC. Condamné en 2017, sa peine a été confirmée par la Cour de cassation d'Italie en janvier 2022.
La Constitution brésilienne ne permet pas l'extradition de ses ressortissants. Lorsque l'ancien joueur était rentré au Brésil au moment du procès en Italie en 2017, la justice italienne avait donc réclamé que Robinho purge sa peine dans son pays natal. Une demande que le Tribunal supérieur de justice (STJ) de Brasilia a acceptée.
Il clame toujours son innocence
Robson de Souza, de son vrai nom, s'est alors rendu aux autorités brésiliennes. Ses avocats avaient déposé plusieurs recours pour tenter de faire annuler son incarcération. L'ancien footballeur a toujours clamé son innocence, attribuant sa condamnation au «racisme».
En novembre, la Cour suprême avait déjà confirmé à la majorité la validité du transfert de la peine au Brésil. Elle a désormais rejeté les «embargos de déclaration», un recours visant à clarifier les décisions judiciaires.