Après avoir purgé sa suspension d'un an pour espionnage avant les JO 2024, l'ex-sélectionneuse canadienne Bev Priestman a retrouvé de l'embauche. Le club basé dans la capitale néo-zélandaise a annoncé mercredi que Bev Priestman serait la nouvelle entraîneuse de son équipe féminine avec un contrat de deux ans.
Espionnage par drone
Bev Priestman et deux de ses adjoints à la tête de la sélection canadienne avaient été suspendus pour un an par la FIFA fin juillet 2024 pour avoir organisé l'espionnage par drone d'un entraînement de l'équipe de Nouvelle-Zélande, leurs futures adversaires lors des Jeux olympiques de Paris.
La fédération canadienne avait définitivement écarté la sélectionneuse en novembre dernier, estimant qu'avec son adjointe Jasmine Mander elles avaient «organisé, approuvé et cautionné les actes» de l'autre entraîneur-adjoint Joey Lombardi, qui pilotait le drone.
Le Canada avait gagné contre la Nouvelle-Zélande, mais s'était vu sanctionné d'un retrait de six points pour tricherie, avant d'être éliminé en quart de finale par l'Allemagne.
«Redémarrer» sa carrière
«Pour être brutalement honnête, c'était très difficile pour ma famille, et je dois vivre avec cela», a déclaré Bev Priestman lors d'une conférence de presse avec son nouveau club, expliquant qu'elle ne se sentait «pas en sécurité» en Amérique du Nord après ces événements.
«C'était une véritable frénésie médiatique, a-t-elle continué. Vous avez des gens qui frappent à votre porte et tout et j'ai un petit garçon. (...) Sans entrer trop dans les détails, c'était vraiment difficile. Nous savions que nous devions quitter ce pays.» A 39 ans, la championne olympique en 2021 en tant que sélectionneuse du Canada a expliqué que son déménagement à Wellington était une occasion de «redémarrer» sa carrière et de repartir sur de bonnes bases.