«C'est moi qui décide»
Didier Deschamps agacé par les critiques du PSG après les blessures de ses joueurs

Didier Deschamps réagit vivement aux critiques du PSG concernant les blessures d'Ousmane Dembélé et Désiré Doué. Le sélectionneur des Bleus défend la gestion médicale de l'équipe nationale et souligne que les clubs ne sont pas des adversaires.
Publié: 10:01 heures
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En conférence de presse, Didier Deschamps a écarté l’idée de ménager certains joueurs pour préserver les clubs.
Photo: IMAGO/PRESSE SPORTS

Didier Deschamps n’a pas caché son exaspération face aux critiques du Paris Saint-Germain concernant la gestion des blessures d’Ousmane Dembélé et de Désiré Doué. Dimanche, le club parisien a publié un communiqué dénonçant la participation d'Ousmane Dembélé face à l’Ukraine (2-0). Dans ce dernier, le PSG a vivement critiqué la gestion médicale des Bleus. Le club affirme avoir transmis à la Fédération française de football des données précises sur l’état physique de ses deux joueurs, mettant en garde contre les risques de rechute. Le PSG déplore que ces recommandations n’aient pas été prises en compte. Le club parisien appelle à la création d’un protocole médico-sportif plus transparent et plus collaboratif entre clubs et sélection nationale.

Interrogé sur le sujet en conférence de presse lundi, le sélectionneur des Bleus a répondu sèchement: «Je suis sélectionneur, je ne sais pas de quel protocole vous parlez, ni ce que ça signifie. Transparent, machin… Ce n’est pas de mon ressort. Il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je suis surtout triste pour Ousmane et Désiré pour leurs blessures, mais aussi parce qu’on perd deux éléments pour le match de demain. On a fait les choses de façon très professionnelle, progressive, comme on le fait avec tous les joueurs, en tenant compte de leur ressenti. Malheureusement, c’est arrivé et ça concerne deux joueurs du PSG.»

«Le PSG n’est pas notre adversaire»

Didier Deschamps a également insisté sur la relation entre les clubs et l’équipe nationale: «Pour éviter des questions là-dessus, le PSG n'est pas notre adversaire, ça ne l’a jamais été. Les clubs ne l’ont jamais été, même si on a des intérêts qui peuvent diverger – j’ai été de l’autre côté de la barrière à un moment. Notre seul adversaire, c’est l’Islande.»

Le communiqué du PSG semblait pointer du doigt les méthodes du staff médical des Bleus, en particulier celles du docteur Franck Le Gall. Mais le sélectionneur n’a pas voulu en dire davantage: «C’est reparti? Je ne vais pas répondre à plus de questions. Je vous ai dit ce qu’il se passe, on ne va pas rentrer dans les détails. Chacun peut avoir des éléments à charge ou à décharge. On fait les choses consciencieusement, systématiquement. Les échanges vont dans les deux sens, quel que soit le club.»

«C’est moi qui décide»

Enfin, Didier Deschamps a balayé l’idée de préserver certains joueurs pour ménager les clubs: «Et après, j’ai le Bayern qui m’appelle? Puis le Real? Il faut être sérieux, c'est moi qui prends les décisions. J'ai mon staff, c’est ma responsabilité.»

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