La Coupe du monde 2026 prend forme petit à petit. Avec 32 des 48 participants déjà connus, certaines nations tremblent encore pour leur billet. Cette campagne de qualification a offert son lot de surprises, de performances spectaculaires et d’exploits inattendus – et même les plus petites équipes ont réussi à faire parler d’elles.
Les plus grandes machines à marquer
Certes, la comparaison a ses limites, puisque toutes les équipes ne disputent pas le même nombre de matches lors des qualifications pour la Coupe du monde. Et pourtant, ces dernières semaines, quelques véritables machines à marquer se sont distinguées dans le monde entier.
En Europe, Erling Haaland a surpassé tout le monde, inscrivant 16 buts en huit matches pour la Norvège. À titre de comparaison, en Amérique du Sud, Lionel Messi a encore terminé meilleur buteur des qualifications avec huit buts en 18 rencontres.
En Amérique du Nord et en Amérique centrale, Óscar Santis (Guatemala) et Duckens Nazon (Haïti) ont chacun inscrit six buts. En Afrique, l’ex-joueur du FC Lugano Mohamed Amoura domine le classement des buteurs avec dix réussites en dix matches. Et dans les qualifications de la zone Océanie, le vétéran Chris Wood déjà marqué neuf fois pour la Nouvelle-Zélande.
Les plus petits participants
Les experts le répètent depuis longtemps: il n’y a plus de petites équipes dans le football. Mais si l’on s’en tient au nombre d’habitants – et donc au réservoir de joueurs potentiels – certains pays restent de véritables petits poucets. Plusieurs d’entre eux se sont pourtant qualifiés pour cette phase finale de la Coupe du monde.
Curaçao, forte de seulement 156’000 habitants, s’est qualifiée pour la première fois et devient ainsi – en termes de population – le plus petit pays à atteindre une phase finale. Les joueurs caribéens succèdent ainsi à l’Islande, environ 400’000 habitants, présente au Mondial 2018.
Le Cap-Vert, lui aussi nouveau venu, évolue dans ces mêmes sphères: avec 525’000 habitants, l’archipel est à peine plus peuplé que l’Islande et participera pour la première fois à une phase finale en Amérique du Nord.
Les plus grosses corrections
Ce n’est pas nouveau: des groupes de qualification souvent hétérogènes peuvent mener à des écarts considérables. Ainsi, plusieurs équipes ont subi de véritables corrections durant cette campagne.
En Afrique, la Côte d’Ivoire a balayé les Seychelles 9-0 lors de l’ouverture des qualifications. Dans la jeune campagne d’Océanie, la Nouvelle-Zélande détient pour l’instant le record avec un 8-0 contre les Samoa. En Amérique du Sud, les écarts sont restés plus modestes: la meilleure performance est celle de l’Argentine contre la Bolivie (6-0).
Mais c’est en Europe que l’on trouve les plus grosses claques. En septembre, la Norvège a écrasé la Moldavie 11-1. Un mois plus tard, l’Autriche a passé dix buts à Saint-Marin (10-0).
Les meilleures défenses
L’équipe nationale suisse a dominé son groupe de qualification, laissant peu d’occasions à ses adversaires. Au final, elle n’a encaissé que deux buts en six matches. Une performance solide, mais pas suffisante pour rivaliser avec les meilleures défenses mondiales.
L’Angleterre (en huit matches), la Côte d’Ivoire et la Tunisie (dix matches chacune) n’ont pas encaissé le moindre but sur leur chemin vers la phase finale. Voilà ce que l’on peut appeler un rempart défensif.
Les pires statistiques
L’équipe de Saint-Marin est habituée aux lourdes différences de buts en qualifications. Cette année, la Sérénissime s’en sort même «bien» avec un bilan de 2-39 après huit matches. En Europe, seul le Liechtenstein n’a pas inscrit le moindre but: un ratio de 0-31 en huit rencontres. Les Seychelles ont fait «mieux» dans cette campagne. L’équipe de l’État insulaire a certes marqué deux buts en dix matches… mais en a encaissé 53.