Les qualifications pour la Coupe du Monde 2026 ont réservé leur lot de surprises, avec plusieurs nations historiques laissées au bord de la route. En Europe comme en Afrique ou en Amérique du Sud, des géants sont tombés, confirmant une fois de plus à quel point le chemin vers le Mondial est devenu impitoyable.
En Europe, la Serbie (37e FIFA) fait partie des victimes les plus surprenantes. Éliminée dès les qualifications, elle ne verra pas le Mondial, malgré un effectif régulièrement salué pour son talent. Elle n’est pas seule: la Hongrie (40e), menée notament par le joueur de Liverpool Dominik Szoboszlai, et la Grèce (46e) manquent, elles aussi, le rendez-vous.
Des stars africaines absentes
Le séisme est tout aussi fort en Afrique. Le Nigeria, monstre sacré du continent, a été sorti par la République Democratique du Congo aux tirs au but, et échoue encore à se qualifier après avoir manqué l’édition 2022. Ni Victor Osimhen, ni Ademola Lookman, ni Alex Iwobi n’auront pu éviter un nouveau naufrage. A l’inverse, la RD Congo poursuit son rêve et s’invite dans le dernier carré des barrages intercontinentaux, symbolisant la montée en puissance d’équipes longtemps sous-estimées.
Le choc est également rude en Amérique du Sud: le Chili, le Pérou et le Venezuela, trois nations habituées à jouer les trouble-fête dans la région, restent à quai. Des absences lourdes de sens dans une zone traditionnellement dominée par des sélections très expérimentées.