Un nouveau poste à assimiler
Iman Beney: «Je dois encore progresser défensivement»

La jeune Valaisanne rejoindra le championnat anglais après l’Euro. Mais d’abord, elle espère briller avec l’équipe de Suisse, dans une position inhabituelle pour elle.
Publié: 04.07.2025 à 20:49 heures
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Dernière mise à jour: 04.07.2025 à 21:33 heures
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La Valaisanne de 18 ans occupait encore une fois le couloir droit face à la Norvège mercredi.
Photo: TOTO MARTI
Florian Paccaud

Titre de champion de Suisse avec Young Boys, examens réussis, signature à Manchester City, titularisation pour le premier match de l’Euro devant plus de 34’000 personnes, Iman Beney vit un début d’été extraordinaire. «C’était beaucoup d’émotion en même temps», admet la Valaisanne de 18 ans, qui peut désormais se concentrer uniquement sur le Championnat d’Europe en Suisse.

Malgré la défaite contre la Norvège, le 2 juillet 2025 restera longtemps gravé dans la mémoire de la jeune internationale. «En 2023, avec Sydney Schertenleib et Noemi Ivelj, on avait atteint le dernier carré de l’Euro M17. Et se dire que, deux ans plus tard, on joue l’Euro à domicile, c’est vraiment incroyable. Et encore plus avec tous ces fans dans le stade.» Même si elle est contrainte d’évoluer dans un rôle plus défensif qu’à l’accoutumée, la pépite valaisanne donne tout pour s’adapter à cette nouvelle position. «Petit à petit, on voit que ça va mieux mais je sais que je dois encore progresser défensivement.» Rajouter une corde à son arc ne peut être que bénéfique pour la suite de la prometteuse carrière d’Iman Beney.

Un bon feeling

La Valaisanne, toute contente d’en avoir enfin fini avec les cours, veut mettre toutes les chances de son côté afin de percer dans le football. «Après quatre ans dans le championnat de Suisse, il était tant pour moi d’aller découvrir autre chose et partir à l’étranger», a expliqué la Saviésanne vendredi en conférence de presse. Un départ nécessaire afin de franchir un palier. «J’ai eu un bon feeling avec les gens de Manchester City, je suis allée visiter les installations et cela m’a beaucoup plu. Cet environnement va me permettre de poursuivre mon développement.» Avec l’objectif d’aider le club mancunien à retrouver la Champions League.

Photo: Anadolu via Getty Images

Alors que son amie de toujours Naomi Luyet a choisi, en optant pour Hoffenheim, de progresser étape par étape, Iman Beney vise à s’installer directement dans un top club européen, quart de finaliste de la dernière édition de la C1. «J’avais l’opportunité d’aller directement là-bas, alors je l’ai saisie. C’est un club qui a de bonnes ambitions pour moi, qui veut miser sur les jeunes et qui compte investir dans le football féminin.» Une preuve de la détermination de la jeune Valaisanne? Il n’a même pas été évoqué la possibilité, en cas de manque de temps de jeu, d’évoluer avec les M21.

Mais tout cela, c’est de la musique d’avenir. Les Suissesses ont d’abord un match capital devant elles, dimanche à Berne contre l’Islande (21h). «Je ne me fais pas de souci car nous avons très bien joué contre la Norvège. Et si nous continuons comme ça, cela portera ses fruits», assure Iman Beney. Les deux équipes se sont déjà affrontées à deux reprises cette année, en Ligue des nations. Elles se sont séparées sur un score de parité, 0-0 au Letzigrund, 3-3 à Reykjavik. Mais, le soutien du public helvétique pourrait faire pencher la balance en faveur des protégées de Pia Sundhage.

Sandrine Mauron va rejoindre Tampa Bay

Une autre internationale romande va pouvoir se consacrer uniquement au football la saison prochaine. Il avait déjà été annoncé que Sandrine Mauron ne porterait plus les couleurs de Servette Chênois la saison prochaine. Sa nouvelle destination est désormais connue: la Nord-Vaudoise s’envolera pour les États-Unis, en USL Championship, le deuxième niveau dans la hiérarchie nord-américaine. La milieu de terrain de 28 ans, qui s’est engagée avec le Tampa Bay Sun FC, vivra sa deuxième expérience à l’étranger, après avoir porté le maillot de l‘Eintracht Francfort entre 2019 et 2022. Ni elle, ni son nouveau club, n'ont officialisé la nouvelle, mais... l'UEFA a vendu la mèche en la listant à Tampa Bay sur son site officiel!

vsUn nouveau défi pour Sandrine Mauron.
Photo: TOTO MARTI

Son retour en Suisse lui a permis d’étoffer son palmarès. Avant de partir pour la Bundesliga, l’Yverdonnoise avait remporté quatre Coupes de Suisse et quatre championnats avec le FC Zurich. Avec le maillot genevois, elle y a ajouté deux Coupes nationales et un trophée en Super League. Malgré la dernière saison blanche des Grenat, Sandrine Mauron tire un bilan positif de son passage au SFCCF en tant que semi-pro. «Même si j’avais des semaines très chargées, cela me convenait bien. J’étais contente de retrouver mes proches autour de moi.» Pour ce nouveau défi, elle ne sera toutefois pas seule. Son compagnon Quentin Gaillard, qui a disputé les quatre dernières saisons avec le FC Stade Nyonnais, devrait l’accompagner outre-Atlantique.

Après ces trois années passées au bout du lac, Sandrine Mauron va retrouver un statut de professionnelle à 100%. «Cela permet d’augmenter le temps de récupération, on peut passer plus de temps aux soins, explique l’internationale. On peut aussi prendre plus de temps pour analyser ses statistiques, passer du temps avec l’équipe. On peut se focaliser durant toute la journée sur le sport.» Une nouvelle aventure qui s’annonce enrichissante, tant sur le plan sportif qu’humain. Avant de venir finir sa carrière sportive à Yverdon Sport?

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