Les footballeuses anglaises ont remporté une victoire historique en finale de l’Euro 2025 à Bâle. Les «Lionnes» se sont imposées face à l’Espagne au terme d’une confrontation haletante, décrochant ainsi un deuxième sacre consécutif.
La rencontre, disputée au Parc Saint-Jacques, a tenu le public en haleine jusqu’au bout et a dû être départagée aux tirs au but. Parmi les spectateurs, plusieurs membres de la royauté: le prince William (41 ans) et sa fille, la princesse Charlotte (10 ans), ont soutenu l’équipe d’Angleterre, tandis que les princesses espagnoles Leonor (19 ans) et Sofía (18 ans) étaient venues encourager la Roja.
Au moment où Chloe Kelly a inscrit le penalty décisif, l’explosion de joie a été totale côté anglais. Même le prince William, président de la Fédération anglaise de football, a laissé parler ses émotions. Oubliant le protocole, il a spontanément embrassé plusieurs joueuses lors de la remise des trophées.
Des accolades royales peu protocolaires
Ce geste, rare de la part d’un membre de la famille royale, tranche avec l’étiquette généralement de mise. Habituellement, les hommes s’inclinent légèrement, et les femmes font une révérence. Pourtant, la royauté anglaise précise sur son site officiel qu’aucune règle stricte n’encadre ces interactions: «Il n’existe pas de comportement obligatoire – seule la politesse compte.»
Le roi Charles III lui-même ne rechigne pas aux contacts physiques, notamment dans un contexte sportif. En septembre 2024, il avait reçu l’équipe nationale féminine de rugby de Nouvelle-Zélande à Buckingham Palace. Là aussi, l’ambiance s’était détendue: «On aimerait bien un câlin, mais seulement si ça vous va», avait lancé l’une des joueuses. «Un câlin? Pourquoi pas!», avait répondu Charles avant d’être chaleureusement enlacé par l’équipe.
Preuve que le sport, au-delà de faire vibrer les foules, sait aussi rapprocher les cœurs – même ceux de l’aristocratie.