Il régnait un certain désamour ces derniers mois entre l'ancien sélectionneur de la Suède, Jon Dahl Tomasson, et les supporters de l'équipe nationale. Alors, dans une manœuvre que l'on nommera habile, qui aura sans aucun doute son effet positif auprès des plus fidèles, son successeur, Graham Potter, s'est présenté cette semaine face à la presse s'exprimant en suédois (et non en anglais). De quoi marquer quelques points.
En terrain connu
Nommé le mois dernier, Graham Potter a surpris son monde en maîtrisant la langue nationale, lui qui est d'origine anglaise, au moment d'annoncer sa première liste. «Je ne dirais pas que je maîtrise parfaitement la langue, pour être honnête. Cela fait évidemment longtemps que je ne l’ai pas parlée, et je ne la parlais pas couramment lorsque je suis parti», a détaillé Graham Potter.
Graham Potter a, en fait, connu un passage de sept ans sur le banc d’Östersunds (D2 suédoise, entre 2011 et 2018). Les médias ne l'avaient pas oublié. Ils ne s'attendaient simplement pas à voir leur interlocuteur s'exprimer ainsi.
Un absent de marque
La Suède affrontera l'équipe de Suisse le 15 novembre à Genève. Elle ne peut plus décrocher la première place du groupe, mais a encore de quoi briguer les barrages. À noter enfin que, pour ce duel face aux hommes de Murat Yakin, Graham Potter devra se passer de son attaquant vedette Viktor Gyökeres. Le joueur d'Arsenal est blessé.