La revanche du FC Bienne
«Aller jouer au Parc Saint-Jacques, ce n'est pas une punition»

Ce samedi, le finaliste malheureux de la dernière édition retrouve son bourreau en Coupe de Suisse. Par contre, face au FC Bâle, Bienne ne va pas pouvoir jouer dans son stade.
Publié: 10:44 heures
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Dernière mise à jour: 13:59 heures
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Si Lion de Oliveira (à droite) n'est plus à Bienne, il y aura quand même de la revanche dans l'air au Parc Saint-Jacques.
Photo: Claudio de Capitani/freshfocus
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Matthias DavetJournaliste Blick

76 jours séparent les deux affrontements entre le FC Bienne et le FC Bâle. Surtout, la différence est de six tours. Hasard du tirage au sort, les deux finalistes de la dernière édition de la Coupe de Suisse se retrouvent en 32e de finale cette saison. Forcément, il y aura de la revanche dans l'air. «Mais une revanche sympathique», précise d'emblée Nik Liechti, le président ad intérim du club seelandais.

Il faut dire que sur le papier, ces deux mois et demi ont été chahutés dans les deux clubs. Si le FC Bâle a changé son entraîneur, choisissant Ludovic Magnin à la succession de Fabio Celestini, Bienne a également été chamboulé, surtout dans les coulisses. Les adieux au président Dietmar Faes, au directeur sportif Mauro Ierep et au coordinateur sportif Oliver Zesiger ont été faits. «Et au niveau de l'effectif, on a beaucoup de nouveaux joueurs, précise Nik Liechti. Mais la Coupe reste la Coupe. Il faut toujours penser à l'impossible.»

S'il y a bien un club qui peut se targuer de cela, c'est le FC Bienne. La saison dernière et grâce à un parcours exceptionnel, il était devenu le premier club de troisième division à atteindre la finale de cette compétition. «Il y a encore une fracture ouverte mais on se réjouit de retrouver Bâle», précise le président seelandais.

Un œil qui rit, un qui pleure

Particularité de cette rencontre: elle ne se déroulera pas chez le Petit Poucet, mais au Parc Saint-Jacques, à cause de travaux à la Tissot Arena. «J'ai un œil qui sourit et un autre qui pleure, admet Nik Liechti. Chez nous, on aurait pu faire un plus grand bénéfice et il y aurait eu beaucoup d'émotions.»

Par contre, se rendre au Parc Saint-Jacques est l'occasion pour les joueurs de découvrir la plus grande enceinte du pays, un rêve pour certains. «Ce n'est pas une punition de nous y rendre», se marre le dirigeant.

«On ne rêve pas encore de finale»

La saison dernière, il n'y a donc que le FC Bâle qui avait stoppé le rêve biennois. Faut-il partir du principe que, si les Seelandais passent ce premier tour, ils fileront vers le titre? «C'est ça, rigole Nik Liechti. Plus sérieusement, on ne rêve pas encore de finale. On y va pas après pas.»

Car le FC Bienne sera aussi et surtout focalisé sur la Promotion League, lui qui a raté la promotion l'année dernière. «Cette année, on ne veut pas absolument monter, tempère le président. On veut se consolider et viser la 7e place, pour rejouer la saison prochaine en Coupe.» Une compétition qui, apparemment, plait assez aux Biennois.

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