L’OGC Nice pourrait bientôt changer de propriétaire. Selon le journal d’investigation «L’Informé», Sir Jim Ratcliffe, qui détient le club depuis près de six ans, cherche à s’en séparer. Le milliardaire britannique, également propriétaire du Lausanne-Sport et actionnaire de Manchester United avec son groupe Ineos, a mandaté la banque Lazard pour trouver un acheteur potentiel. Le prix de vente s’élèverait à 250 millions d’euros, soit une plus-value potentielle de 150% sur l’investissement initial qui était de 100 millions.
En mars dernier, il déclarait: «Je n’aime pas particulièrement aller voir Nice parce qu’il y a de bons joueurs, mais le niveau de football n’est pas assez élevé pour que je m’enthousiasme.» De quoi ne pas laisser planer trop de doutes quant à son attachement au club niçois.
Les Saoudiens intéressés?
Désormais, un nouvel acteur pourrait entrer en scène: l’Arabie saoudite. D’après «L’Informé», cité par le média en ligne So Foot, le fonds public d’investissement saoudien (PIF) «regarde sérieusement» le dossier. Bien que l’intérêt soit réel, rien ne garantit encore que les Saoudiens passeront à l’action. Mais cette nouvelle suscite déjà des réactions sur la Côte d'Azur. Elle pourrait également faire parler à Marseille, où le rachat par les Saoudiens est un sujet récurrent depuis longtemps.
Le PIF, déjà propriétaire de Newcastle en Premier League, fera-t-il son entrée en Ligue 1 via Nice? Le processus de vente n’en est qu’à ses débuts. Jim Ratcliffe envisage une cession totale ou partielle du club. Depuis son rachat en août 2019 pour 100 millions d’euros, Nice n’a pas réussi à s’imposer parmi les meilleurs clubs français, oscillant entre la 5e et la 9e place du championnat. Actuellement, l’équipe dirigée par Franck Haise occupe la 6e position, à seulement deux points de la 3e place qualificative pour la Ligue des champions. Cependant, même une qualification en C1 ne semble pas suffisante pour convaincre Ratcliffe de maintenir son investissement à Nice. Affaire à suivre ces prochaines semaines, afin notamment de voir si l’air de la Côte d’Azur va remonter jusqu’à la Tuilière.