«Votre arrestation est invalide et le processus entier doit être revu», a déclaré Umar Ata Bandial, le président de la Cour suprême, qui examinait un recours déposé par les avocats de M. Khan contre son arrestation mardi dans une affaire de corruption.
Cette nouvelle décision intervient au lendemain de la mise en détention provisoire d'Imran Khan «pour une durée de huit jours», avait déclaré à l'AFP Ali Bukhari, un avocat de M. Khan, à l'issue de l'audience à huis clos.
Avant cela, l'ex-Premier ministre avait l'objet d'une arrestation dans le cadre d'une affaire de corruption, laquelle avait provoqué un vague de violence à travers tout le pays.
Six morts lors de manifestations après l'arrestation
De violents heurts ont éclaté entre les partisans du PTI et la police à l'annonce de l'arrestation de l'ancien Premier ministre.
Au moins six personnes sont mortes dans des incidents liés aux manifestations, ont signalé mercredi la police et les hôpitaux. Le gouvernement a donné son feu vert à l'envoi de soldats dans trois provinces, dont celles de la capitale Islamabad et du Pendjab, la plus peuplée du Pakistan, où près de 1000 manifestants ont été arrêtés et 130 policiers blessés depuis le début des manifestations.
(ATS)