Contre l'Etat islamique
Donald Trump annonce plusieurs frappes meurtrières au Nigeria

Les Etats-Unis ont mené des frappes aériennes contre des positions de l’Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, à la demande des autorités locales. Donald Trump justifie cette intervention par la protection des chrétiens, qu’il estime menacés par les violences.
Les bombardements ont eu lieu dans le nord-ouest du Nigeria, selon le président américain Donald Trump.
Photo: LT. COL. LESLIE PRATT / HANDOUT
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que les Etats-Unis avaient mené de «nombreuses» frappes meurtrières contre l'Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria. Il a promis de nouvelles attaques si l'organisation continue de tuer des chrétiens dans le pays.

«J'avais précédemment prévenu ces terroristes que s'ils n'arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé», a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le «ministère de la Guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites» le jour de Noël. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu'il avait frappé «à la demande des autorités nigérianes (...) tuant plusieurs terroristes de l'Etat islamique» dans l'Etat de Sokoto.

Lutte contre le terrorisme

Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s'est dit «reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian», saluant l'action de son ministère. Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines.

«Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d'Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l'extrémisme violent», a-t-il déclaré dans un communiqué.

Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d'Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une «menace existentielle» de l'ordre d'un «génocide», il avait menacé le mois dernier de recourir à l'option armée.

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