Beaucoup trop à gauche
Le budget français est une «folie fiscale» selon Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, président des Républicains, critique sévèrement le projet de budget, le qualifiant de «folie fiscale». Il dénonce un «choc fiscal sans précédent» et estime que le PS a pris le contrôle du gouvernement, qui n'aurait «jamais autant penché à gauche».
Publié: 29.10.2025 à 10:25 heures
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Dernière mise à jour: 29.10.2025 à 10:26 heures
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Bruno Retailleau, président des Républicains, critique sévèrement le projet de budget français.
Photo: AFP
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AFP Agence France-Presse

Le président des Républicains Bruno Retailleau a jugé que le projet de budget était mercredi «encore moins votable qu'hier» par la droite à l'Assemblée, dénonçant la «folie fiscale» s'étant emparée de l'hémicycle.

«Il y a un choc fiscal quasiment sans précédent», a estimé sur RTL le président LR selon qui «le PS a pris le contrôle du gouvernement» qui n'aura «jamais autant penché à gauche». L'ancien ministre de l'Intérieur a critiqué une alliance de la gauche et du RN qui a notamment permis mardi soir le vote d'un «impôt universel» sur les multinationales pouvant rapporter en théorie jusque 26 milliards d'euros.

Bruno Retailleau pense que la première partie du budget sur les recettes «sera refusée par l'Assemblée nationale» et donc que ce sera le Sénat, où il retrouvera son siège le 12 novembre, «qui devra reprendre la copie». Il a estimé aujourd'hui «le coût de la stabilité politique exorbitant» et a appelé à un retour aux urnes.

Un candidat potentiel?

«Il y a trois façons de faire»: la démission du président, dont il «a envie» mais dont il «doute qu'il le fasse»; l'organisation de référendums sur des sujets liés à l'immigration comme «l'aide médicale d'Etat» ou «les aides sociales»; ou une dissolution à laquelle il n'est «pas favorable» car «cela risque de ramener une Assemblée sans majorité». 

Se disant favorable à «l'union des électeurs de droite» mais contre «l'union des appareils», il a souhaité qu'un candidat LR à la présidentielle soit désigné avant l'été 2026 et «n'a pas exclu» d'être ce candidat.


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