Action pacifique
Des manifestants pénètrent dans le ministère de l’Économie français

Des manifestants ont pénétré dans le ministère de l'Économie à Paris avant une grande manifestation. Environ 300 cheminots, agents RATP et étudiants ont mené une action pacifique de 20 minutes dans la cour de Bercy, selon Sud Rail.
Publié: 15:10 heures
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Dernière mise à jour: 15:11 heures
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Des manifestants se sont introduits dans l'enceinte du ministère de l'Economie. (image d'illustration)
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

Un groupe de manifestants s'est introduit jeudi dans l'enceinte du ministère de l'Économie et des Finances de Bercy, à Paris, quelques heures avant le départ du cortège parisien, selon Sud Rail et des images consultées par l'AFP.

«On est rentrés à l'intérieur de la forteresse Bercy !», a déclaré à l'AFP Fabien Villedieu, secrétaire fédéral du syndicat Sud Rail. Selon le syndicat, ils étaient 300 manifestants, cheminots de la gare de Lyon, agents de la RATP et étudiants, à avoir pris part à cette intrusion «sans violence ni casse».

Des manifestants dans l'enceinte

Une «cinquantaine de personnes ont pénétré dans la cour du ministère» pour «un 'happening' d'une vingtaine de minutes, sans heurts ni dégradation, a indiqué de son côté le service presse de Bercy dans une déclaration à l'AFP.

Sur des images issues des réseaux sociaux consultées par l'AFP, on aperçoit des manifestants s'introduire, souvent en courant, dans le ministère par un portail à demi ouvert face à des agents de sécurités dépassés. Sur une photo envoyée par un témoin à l'AFP, on aperçoit dans l'enceinte du ministère des dizaines de manifestants dont certains qui brandissent des fumigènes.

Selon les vidéos de témoins publiées sur le réseau social X, des drapeaux Sud Rail et Solidaires RATP ont aussi été déployés, au son du slogan «même si Macron ne veut pas, nous on est là».

«On ne va pas s'arrêter»

«Si la liberté d'expression et de manifestation est garantie dans notre pays, elle ne saurait en aucun cas justifier des intrusions illégales dans des bâtiments publics», a également réagi le ministère. «Pour le budget, on a suggéré, gentiment mais fermement, au ministère des Finances d'aller chercher l'argent là où il est: dans les poches des plus riches», a commenté Fabien Villedieu.

«Il est hors de question qu'on s'arrête (ndlr: après la journée du 18 septembre). On a déjà commencé à gagner avec le retrait des deux jours fériés, on va continuer à avancer sur nos revendications», a martelé le représentant syndical. Sud-Rail espère des avancées en faveur «du pouvoir d'achat, de l'augmentation des salaires et de la défense du service public». 

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