Le coach du PSG se dit ouvert
Luis Enrique: «Entraîner un jour en Amérique du Sud, pourquoi pas?»

Le meilleur entraîneur du monde à l'heure actuelle se verrait-il un jour sur le banc de Boca Juniors, de River Plate ou d'un autre géant d'Amérique du Sud? Blick lui a posé la question mercredi. Et il n'a surtout pas dit non.
Publié: 05:18 heures
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Dernière mise à jour: 09:29 heures
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Luis Enrique (55 ans) s'offrira-t-il un séjour en Amérique latine après son passage au PSG? Il n'a pas fermé la porte.
Photo: Getty Images
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Tim GuilleminResponsable du pôle Sport

Il reste une question lors de la conférence de presse de Luis Enrique, ce mercredi au Rose Bowl de Pasadena... et elle est pour Blick! «Mister, vous qui êtes un passionné de football et un vrai amateur du jeu, seriez-vous prêt à aller entraîner en Amérique du Sud un jour?», demande-t-on alors au technicien du PSG, lequel a été surpris par la question, mais l'a appréciée. Pouvant parfois se montrer cassant avec la presse lorsqu'une question ne lui plaît pas, l'Espagnol a cette fois joué le jeu et apporté une réponse circonstanciée.

Sur les traces de Carlo Ancelotti un jour?

«Sincèrement, oui. Il y a une telle passion sur ce continent, une telle ferveur, que tout est envisageable. L'Amérique du Sud, c'est Boca Juniors, River Plate, Botafogo, Santos, Palmeiras... J'arrête là, je ne veux oublier personne. Oui, sincèrement, je peux imaginer y entraîner un jour, pourquoi pas? En tout cas, je ne me ferme aucune porte», a répondu l'Asturien, qui n'exclut donc pas de marcher un jour sur les traces de Carlo Ancelotti, parti entraîner le Brésil voilà quelques jours. De là à l'imaginer sur le banc de la sélection argentine dans un avenir pas si lointain, il n'y a qu'un (très grand) pas et qu'un effort d'imagination à faire.

Une Coupe du monde des clubs intéressante

Ce qui est sûr, c'est que cette nouvelle Coupe du monde des clubs ne semble pas du tout rebuter le curieux Luis Enrique, lequel prend du plaisir à voir s'affronter des équipes venues de différents continents. «Voir une équipe africaine contre une équipe asiatique, ça change, et c'est intéressant de comparer les différents styles de jeu. Je ne suis pas surpris par les bons résultats des équipes sud-américaines, par exemple. Même si je n'ai pas pu regarder tous les matches de cette compétition, parce que j'ai du travail en même temps, je trouve les oppositions de style intéressantes. Ce qui compte, c'est d'apporter du spectacle aux gens. C'est notre objectif et ce le sera encore face à Botafogo jeudi.»

Un coup d'envoi à 18h, mieux pour le spectacle

Bonne nouvelle pour le PSG et son esthète d'entraîneur, le coup d'envoi sera donné à 18h, heure locale, dans le mythique Rose Bowl de Pasadena, et non pas à 12h conme contre l'Atletico Madrid. Un avantage certain pour la chaleur, même si Luis Enrique n'a pas du tout cherché à se plaindre à ce sujet. «Tout ce qui compte, c'est d'offrir un bon spectacle aux gens qui assisteront au match demain», a répété l'Asturien, qui voit loin dans cette compétition, qu'il espère bien gagner. «Nous sommes très ambitieux. Bien sûr, nous sommes champions d'Europe et nous sommes heureux d'entendre les belles choses qui sont dites sur nous, mais on veut progresser encore en tant qu'équipe. C'est notre objectif, tous les jours.»

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