C'est la Journée de la pomme
Les meilleures astuces de nos producteurs pour produire les plus belles variétés

Croquer dans une belle pomme juteuse et parfumée rend heureux. En plus de susciter la bonne humeur, les pommes suisses devraient désormais aussi définir de nouveaux critères en matière de durabilité, grâce au programme sectoriel «Durabilité des fruits».
Publié: 16.09.2022 à 00:01 heures
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Dernière mise à jour: 16.09.2022 à 09:54 heures
Article rémunéré, présenté par Fruit-Union Suisse

La récolte des pommes a débuté dès le mois d’août et elle bat son plein actuellement. Les Suisses consomment chaque année quelque 16 kilos de pommes, ce qui en fait leur fruit préféré.

Mais avant de rejoindre nos corbeilles à fruits, les pommes, et leur production plus précisément, nécessitent un travail fastidieux et minutieux. Il faut combattre les nuisibles et les maladies, et veiller à la santé des arbres.

90 mesures extrêmement variées

Les arboriculteurs fruitiers mettent un point d’honneur à limiter leur consommation d’énergie, à préserver l’équilibre de l’écosystème et à protéger les cultures. Autant de conditions impératives si l’on entend continuer à pouvoir manger de bonnes pommes suisses à l’avenir. Le programme sectoriel «Durabilité des fruits» s’est ainsi fixé comme objectif de rendre la production de fruits à pépins suisses encore plus durable, au travers de près de 90 mesures extrêmement variées applicables dans tout le pays.

Les arboriculteurs traquent par exemple à la loupe les ériophyides, un minuscule nuisible de 0,2 mm invisible à l’œil nu. Malgré sa petite taille, il est capable de causer de sérieux dégâts dans un verger. Une technique ultramoderne de loupe, qui envoie des photos agrandies des ériophyides directement sur un smartphone, permet néanmoins de détecter rapidement cet insecte ravageur. Pour l’éradiquer, il suffit d’utiliser des préparations à base de soufre, très efficaces et absolument sans risque, même pour les pommes bio

Durables et savoureuses: les pommes suisses

Acheter des fruits de saison régionaux est bon pour la santé et l’environnement. Faire le choix de produits suisses garantit en effet d’une part le recours à des circuits courts, sans longs transports. D’autre part, avec un catalogue de quelque 90 mesures, nos arboriculteurs fruitiers garantissent une production durable des pommes et des poires suisses. La solution sectorielle «Durabilité des fruits» prévoit neuf champs d’action dans les trois dimensions de la durabilité (écologie, économie et social).

Acheter des fruits de saison régionaux est bon pour la santé et l’environnement. Faire le choix de produits suisses garantit en effet d’une part le recours à des circuits courts, sans longs transports. D’autre part, avec un catalogue de quelque 90 mesures, nos arboriculteurs fruitiers garantissent une production durable des pommes et des poires suisses. La solution sectorielle «Durabilité des fruits» prévoit neuf champs d’action dans les trois dimensions de la durabilité (écologie, économie et social).

Attirer les mâles sur une fausse piste

Il existe d’astucieuses techniques de confusion qui empêchent les vers de s’attaquer aux pommes – sans recours à aucun pesticide. Ces méthodes agissent par exemple sur le carpocapse des pommes et des poires. Ce papillon insignifiant aime pondre dans les pommes et les larves dévorent ensuite les fruits. L’utilisation de pièges à phéromones, contenant un appât chargé d’hormones sexuelles, permet d’attirer les mâles cherchant à s’accoupler sur une mauvaise piste. Les pommes restent ainsi intactes.

Certains accessoires simples comme des échasses peuvent également se révéler très utiles, et de nombreuses exploitations ont déjà fait le choix de s’en servir. Pratiques et ergonomiques, les échasses contribuent à réduire les émissions de CO2 et préservent le sol en limitant la charge. Comme quoi, les bons vieux outils sont parfois la solution la plus futée. Bien entendu, les arboriculteurs fruitiers suisses ont aussi recours à des instruments beaucoup plus sophistiqués; ils peuvent miser par exemple sur les installations photovoltaïques pour produire l’électricité dont ils ont besoin.

Avec son approche très diversifiée, le programme sectoriel reçoit un excellent accueil. Dès sa première année de mise en place, plus de 85% des surfaces de vergers sont déjà cultivés selon les nouveaux critères – un succès retentissant. Pour les paysans, si le programme implique certes un investissement en faveur de l’environnement et de la protection de la nature, il s’accompagne néanmoins de frais supplémentaires. Un surcoût que les acheteurs sont prêts à accepter, car les grands détaillants ont la même philosophie en matière de durabilité. Ils offrent aux producteurs une indemnisation équitable de six centimes supplémentaires par kilo de fruit. Cette union de forces permet ainsi à notre pomme chérie d’être à la fois bonne et durable.

Présenté par un partenaire

Cet article a été rédigé pour le compte d’un client. Les contenus sont de style journalistique et répondent aux critères de qualité de Ringier.

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