La cérémonie de l'allumage de la flamme olympique, à Olympie en Grèce, a été brièvement perturbée par des manifestants qui ont déployé un drapeau tibétain avant d'être arrêtés.
«No Genocide Games», proclamait aussi une banderole à peine dépliée par ces manifestants, arrêtés par un employé de sécurité, selon un photographe de l'AFP. La flamme a été allumée peu après 12h locales par les rayons du soleil sur les ruines du temple antique d'Hera à Olympie, berceau des Jeux de l'Antiquité, en l'absence de public à cause de la pandémie de Covid-19.
Appel au boycott de Pékin 2022
Les appels au boycottage des Jeux de Pékin et les protestations autour de la question des droits de l'homme en Chine se sont multipliés. Dimanche, trois activistes tibétains avaient déjà été arrêtés à l'Acropole d'Athènes après avoir brandi le drapeau tibétain et celui de la «révolution de Hong Kong» au sommet de l'Acropole, en scandant «Boycottez Pékin 2022» et «Libérez le Tibet».
Pour la seconde fois consécutive et la troisième dans l'histoire des JO modernes, la cérémonie traditionnelle s'est tenue à huis clos en raison de la pandémie du coronavirus, comme pour les JO de Tokyo.
Des paroles rassembleuses
Seuls étaient présents Thomas Bach, président du CIO, la présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou, des représentants des comités olympiques grec et chinois et des journalistes accrédités.
L'actrice Xanthi Georgiou, vêtue en ancienne prêtresse grecque, a allumé la flamme de manière traditionnelle, grâce aux rayons du soleil passant à travers un miroir parabolique. «En ces temps difficiles que nous vivons encore, les Jeux olympiques d'hiver de Pékin 2022 seront un moment important pour rassembler le monde dans un esprit de paix, d'amitié et de solidarité», a déclaré le président du CIO Thomas Bach.
(ATS)