Le Grison raconte ses péripéties
Dur d'être plus malchanceux que Thomas Tumler dans un avion

Le Grison Thomas Tumler se réjouit de retrouver les pistes américaines, qui lui conviennent, en général, plutôt bien. En revanche, il est souvent mois heureux lors de ses déplacements en avion.
Publié: 13:14 heures
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Thomas Tumler apprécie fortement la piste de Beaver Creek.
Photo: Sven Thomann
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Marcel W. Perren

Le cirque blanc et les skieurs helvétiques traversent l'Atlantique. Aux Etats-Unis, Marco Odermatt et ses coéquipiers se préparent pour les courses de Copper Mountain (Super-G et géant les 27 et 28 novembre) et de Beaver Creek (deux descentes, un Super-G et un géant entre le 4 et le 7 décembre). Un déplacement très particulier pour Thomas Tumler.

D'un point de vue purement sportif, il existe peu d'endroits où l'athlète grison se montre plus à l'aise qu'à Beaver Creek. C'est là-bas que le spécialiste de slalom géant a décroché son premier podium en Coupe du monde, avec une 3e place en 2018. L'année dernière, alors qu'il venait de souffler ses 35 bougies, Thomas Tumler y a remporté sa première victoire. Cependant, le vétéran de l'équipe nationale n'a pas que des bons souvenirs concernant ses voyages outre-Atlantique. En particulier lorsqu'il prend l'avion.

S'endormir dans l'avion

Ce que le vice-champion du monde a vécu en mars dernier, alors qu'il se rendait à la finale de la Coupe du monde à Sun Valley, fait partie des choses qui ne s'oublient pas. «Notre atterrissage à Denver ayant été considérablement retardé, mon assistant, mon entraîneur et moi-même avons raté notre correspondance pour Salt Lake City, raconte le natif de Samnaun. Comme il ne restait que deux places dans le vol suivant, j'ai laissé mes deux principaux collaborateurs y aller afin qu'ils puissent déjà récupérer la voiture de location. Je n'ai finalement pu embarquer pour l'Utah que trois heures plus tard.»

Peu avant son départ, Thomas Tumler reçoit la confirmation du coach Renzo Valsecchi qu'il est bien arrivé à Salt Lake City, en compagnie du serviceman Andrea Norris. Mais lorsque le skieur atterrit une heure et demie plus tard, il assiste à la conversation téléphonique la plus surprenante de sa vie. «Quand j'ai appelé Renzo pour lui demander quand ils viendraient me chercher à l'aéroport, il m'a dit, le plus sérieusement du monde, que lui et Andrea étaient de nouveau à Denver!»

L'invraisemblable explication? Renzo Valsecchi s'était endormi peu après le décollage à Denver. Il n'a donc pas réalisé que l'avion avait dû faire demi-tour en raison d'une dépressurisation. Lorsqu'il s'est réveillé juste avant l'atterrissage, persuadé d'arriver à Salt Lake City, il a, par erreur, répondu qu'il arrivait à bon port.

Atterrissage d'urgence

Le départ de Sun Valley s'est également déroulé de manière inattendue. «J'étais le seul de notre équipe à embarquer à bord d'un avion qui devait atterrir à Chicago», raconte Tumler. Qui s'est ensuite cru dans un mauvais film: «Au lieu de Chicago, nous avons soudainement dû nous poser sur un petit aérodrome au milieu du désert.» Le Grison n'a pas compris tout de suite ce qu'il se passait. «Au début, je n'ai pas remarqué qu'il y avait un problème. J'ai ensuite appris que le pilote avait dû effectuer un atterrissage d'urgence en raison d'une dépressurisation.» Le vol a rapidement pu repartir. Mais le skieur n'était pas au bout de ses peines.

Arrivé à Chicago, Thomas Tumler a de nouveau joué de malchance. «Lorsque je suis arrivé pour monter dans mon avion pour Zurich, l'appareil était toujours là. Mais, malheureusement, la porte était déjà fermée.» Ayant manqué sa correspondance, le Grison a dû passer la nuit à Chicago et attendre le lendemain avant de pouvoir rentrer en Suisse. Mais son vol a décollé avec plus de trois heures de retard…

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