La participation beach-volleyeur hollandais Steven van de Velde aux Jeux olympiques suscite un tollé à Paris. Et pour cause. En 2014, l'homme a violé une fillette âgée de 12 ans au moment des faits. Condamné à quatre ans de prison, il a finalement été libéré en 2017. Depuis, il joue à nouveau au beach-volley et il sera en lice aux JO de Paris.
Face à la polémique suscitée par cette participation, le Comité international olympique (CIO) a finalement pris position en assurant que le Comité néerlandais (CNO) s'était expliqué de manière satisfaisante à propos de la nomination de l'athlète. A ce titre, sa participation ne lui sera pas refusée.
«Ils ont expliqué leur décision. La déclaration qu'ils nous ont faite est correcte», fait savoir le CIO via son porte-parole Mark Adams. Ce dernier rappelle que Van de Velde a commis son crime il y a dix ans et qu'il a suivi un processus de réinsertion satisfaisant «Il existe des mesures de protection et il n'habite pas dans le village olympique», assure néanmoins le représentant du Comité.