Il a fallu près d'un mois pour que la sanction tombe. Mais selon «ArcInfo», le joueur de Fleurier coupable d'une agression sur un adversaire de Franches Montanges a été sanctionné par le juge unique du hockey amateur. Il a été retiré de la circulation pour une année. Toujours selon le portail neuchâtelois, il a également été sanctionné d'une amende de 850 francs (dont 350 francs de frais de procédure).
Cette scène qui a choqué l'ensemble du hockey suisse s'est produite voici un mois, le 18 novembre dernier. Après s'être rendu coupable d'une charge à la bande, un joueur de Fleurier II, a été renvoyé sous la douche. Pour une raison inexplicable, il est ensuite allé agresser son adversaire avec un coup de crosse dégueulasse (n'ayons pas peur d'utiliser le mot approprié). «Je ne comprends toujours pas pourquoi il a fait ça», nous avait confié Nils Aeschlimann, victime de ce geste scandaleux.
Le joueur de Franches-Montagnes III avait dû se mettre en arrêt de travail durant deux jours à la suite du choc avec des symptômes d'un traumatisme crânien. Fort heureusement, il avait pu reprendre le travail dans la foulée. «Lorsque je revois la scène, je me dis que j'ai quand même eu un peu de chance.»
Récidiviste avéré
Dans le rapport du juge unique qu'a pu consulter notre confrère du média «ArcInfo», il y est stipulé que le joueur sanctionné n'en est pas à son coup d'essai. Il avait déjà été suspendu pour quatre matches en 2023. À l'époque, il s'était bagarré avec un responsable du banc des pénalités.
Le club de Fleurier a mis à pied son attaquant et a entamé un suivi psychologique avec lui. Pour sa part, Nils Aeschlimann nous avait confirmé ne pas vouloir porter plainte malgré la gravité du geste de son agresseur. «Durant les deux jours où j'étais en arrêt, je me suis posé cette question, nous avait-il confié. Et au final, je me dis qu'il vaut mieux laisser le juge unique de la ligue amateur faire son travail. Mon adversaire est jeune (ndlr 19 ans) et avoir une plainte au pénal et donc un casier, cela peut le détruire. Je n'ai pas envie de cela. J'espère que cela suffira à lui faire une leçon.»
Nul doute qu'avec une suspension d'une année, son adversaire aura le temps de réfléchir aux conséquences qu'une telle agression aurait pu avoir sur la santé de son adversaire.