Romont (FR), Leysin (VD) et Berthoud (BE) ont accueilli ces derniers temps la IHL, une compétition d'été axée sur le développement estival des jeunes joueurs. Le but? Permettre aux juniors de continuer à jouer malgré les températures printanières. Et les hockeyeurs en herbe se sont pris aux jeux puisqu'ils sont environ 600 à avoir pris part à la manifestation. «Mes deux enfants participent depuis deux ou trois ans à cette ligue, nous confirme Christian Dubé, entraîneur et directeur sportif de Fribourg Gottéron. C'est une belle occasion de garder les patins aux pieds durant l'été. À cet âge, c'est important pour eux.»
Dans le cadre de l'IHL, une équipe de filles était engagée. De quoi réjouir Annick Berchtold, responsable pour la Suisse romande de la Girl Ice Hockey Association. «L’opportunité de jouer avec une équipe de filles les a rendu très fières. Elles ont peu d’occasions comme celle-là. Que ce soit les filles ou les parents, il y avait beaucoup de reconnaissance d’avoir la chance de participer. Beaucoup de filles galèrent souvent dans leurs clubs respectifs. Lors des matches qu'elles ont pu disputer, les filles ont gagné en confiance, chose qui leur manquent de manière récurrente. Plusieurs parents m’ont signalé que leur fille était repartie de Berthoud avec un joli capital confiance. Un papa a même vu déjà des changements de comportement de jeu de sa fille lors d’un match avec son équipe de gars. Toutes sont prêtes à revenir l'an prochain.»
Dans le cadre de l'IHL, une équipe de filles était engagée. De quoi réjouir Annick Berchtold, responsable pour la Suisse romande de la Girl Ice Hockey Association. «L’opportunité de jouer avec une équipe de filles les a rendu très fières. Elles ont peu d’occasions comme celle-là. Que ce soit les filles ou les parents, il y avait beaucoup de reconnaissance d’avoir la chance de participer. Beaucoup de filles galèrent souvent dans leurs clubs respectifs. Lors des matches qu'elles ont pu disputer, les filles ont gagné en confiance, chose qui leur manquent de manière récurrente. Plusieurs parents m’ont signalé que leur fille était repartie de Berthoud avec un joli capital confiance. Un papa a même vu déjà des changements de comportement de jeu de sa fille lors d’un match avec son équipe de gars. Toutes sont prêtes à revenir l'an prochain.»
Les matches se disputent en 4 contre 4 pour les moins de 15 ans et en 3 contre 3 pour les joueurs plus âgés, une discipline qui se développe toujours plus. Les affrontements ont toutefois lieu sur toute la surface de glace. «Cela me permet de développer mon sens du jeu, précise Mattheo Reinhard (17 ans), junior du HC Bienne et membre de l'équipe de Suisse M18. Cela me sera utile pour la suite tant avec mon club qu'en sélection nationale.»
Tout pour développer la technique
Sur la glace, l'accent est mis sur le plaisir du jeu dans son sens le plus pur. Il n'y a ni mise en échec ni slapshot. Le but? Développer sans cesse les aptitudes techniques. Cela fait désormais quatre ans que la Ligue existe et les joueurs à y participer sont toujours plus nombreux. En 2020, les Jeux olympiques de la Jeunesse ont proposé des matches en 3 contre 3 pour la première fois. À la différence des épreuves organisées par le CIO, l'Inter Hockey League évolue sur toute la glace et non sur une largeur. Là aussi, le but est de permettre aux jeunes d'avoir un maximum de place pour s'exprimer.
Miles Müller vient de terminer sa deuxième saison en Amérique du Nord, à Moncton en ligue junior québécoise. L'ancien junior de Bienne a 17 ans et a également profité de l'IHL pour parfaire son développement. Ce format en 3 contre 3 pourrait lui être utile pour l'avenir.
«C'est un style de jeu très intense. Il y a toujours de l'action. Cela te permet d'être créatif et d'essayer des choses sur la glace. Ces répétitions font de toi un meilleur joueur. Jouer sur toute la glace à 3 contre 3 est également précieux puisque c'est le format des prolongations désormais. C'est un format qui ne permet pas le droit à l'erreur. Si tu tentes un dribble et te loupes, c'est tout de suite dangereux pour ton équipe. À l'inverse, si tu réussis, le danger est immédiat. Cela aide à réfléchir intelligemment et à prendre des décisions plus rapides. Au Canada, comme les surfaces de jeu sont plus petites, il faut jouer de manière beaucoup plus directe. Ces matches en 3 contre 3 vont m'aider à me développer.»
Miles Müller vient de terminer sa deuxième saison en Amérique du Nord, à Moncton en ligue junior québécoise. L'ancien junior de Bienne a 17 ans et a également profité de l'IHL pour parfaire son développement. Ce format en 3 contre 3 pourrait lui être utile pour l'avenir.
«C'est un style de jeu très intense. Il y a toujours de l'action. Cela te permet d'être créatif et d'essayer des choses sur la glace. Ces répétitions font de toi un meilleur joueur. Jouer sur toute la glace à 3 contre 3 est également précieux puisque c'est le format des prolongations désormais. C'est un format qui ne permet pas le droit à l'erreur. Si tu tentes un dribble et te loupes, c'est tout de suite dangereux pour ton équipe. À l'inverse, si tu réussis, le danger est immédiat. Cela aide à réfléchir intelligemment et à prendre des décisions plus rapides. Au Canada, comme les surfaces de jeu sont plus petites, il faut jouer de manière beaucoup plus directe. Ces matches en 3 contre 3 vont m'aider à me développer.»
Si le focus est mis sur les jeunes joueurs, les «vétérans» ne sont pas en reste. Jordann Bougro vient de terminer la saison avec Fribourg Gottéron. Le Français à licence suisse est l'un des fidèles de cette ligue. Même à 25 ans, le futur joueur des Kloten Flyers trouve son compte dans l'IHL. «Un immense plaisir d'être présent, sourit-il. Cela me permet de jouer avec des gars que je ne croise pas forcément le reste de l'année.»
À cette période de l'année, l'intérêt est également grand pour les hockeyeurs de certaines régions moins bien loties en matière de glace. Par exemple, les Genevois doivent s'exiler pour trouver de la glace en cette période où les surfaces se font rares au bout du Léman.
Pour les plus jeunes, l'aspect «hockey plaisir» est encore davantage mis en avant. Maillots spéciaux à l'effigie des Pokémon et Coupe Stanley... en brioche. Mais attention, des arbitres professionnels sont de la partie. Cela a beau être un tournoi estival, il ne faut pas perdre de vue le but de ces joutes estivales: progresser.