Toni Rajala, dans quel état d’esprit se retrouve Bienne actuellement?
Nous avons beaucoup de peine à gagner des matches et cela se voit sur la glace. Nous avons à chaque fois nos chances, mais cela fait désormais quatre défaites de suite dans des matches serrés. Tout le monde donne son maximum mais j’ai l’impression que cela ne tourne pas en notre faveur en ce moment.
Comment faire pour que ces matches serrés tournent en votre faveur?
Nous devons jouer intelligemment. Si nous jouons du hockey simple, nous allons gagner des matches. Il ne faut pas toujours vouloir faire des tours de magie. Nous avons suffisamment de talent dans cette équipe pour nous imposer malgré les quelques absences.
Est-ce facile de faire abstraction du classement en cette fin de saison?
Pour être honnête, je n’ai pas regardé le classement depuis un moment. Je sais que certains savent exactement ce qu’il en est. Moi, je ne me mets pas de pression par rapport à cela. Nous devons gagner des matches et nous verrons bien où nous nous situons dans trois matches.
Avant ce match face à Davos, vous n’aviez pas marqué depuis un certain temps. Comment vivez-vous ces périodes difficiles?
C’est parfois dur. Je sais que je n’ai pas marqué depuis 6 ou 7 matches. C’est forcément un peu dans un coin de ta tête. Il faut continuer de pousser dans la bonne direction et je suis convaincu que cela va venir. Ce but face à Davos m’a fait du bien et m’a donné un surplus d’énergie. Je ne sais pas comment vous l’expliquer. J’ai marqué des buts et cela aide ma confiance.
Ces Jeux olympiques ont-ils coupé votre rythme à titre personnel?
C’était justement difficile au niveau mental car j’ai passé trois semaines à Pékin mais n’ai finalement disputé qu’un seul match. Je me suis énormément entraîné mais j’ai un peu perdu le rythme. Les trois premières rencontres depuis mon retour de Chine, je n’étais pas moi-même sur la glace. Je me sens désormais mieux et me réjouis de trois derniers matches de saison régulière.