«Il y a deux ans contre Fribourg, on n'était pas trop préparés.» Cette confession vient de Quirin Söhnlein, responsable de la condition physique au Lausanne HC. Mercredi soir, lui et le club vaudois ont vécu son deuxième match de play-off qui s'est terminé au bout de la nuit. Et, à nouveau, cela s'est joué contre Gottéron. Mais contrairement à 2022, les Vaudois en sont ressortis victorieux.
Moins de 72 heures plus tard, Dragons et Lions vont à nouveau croiser le fer. Et Quirin Söhnlein est là pour s'assurer que la récupération des joueurs est idéale. «On a des protocoles si l'on va en une, deux, trois, voire quatre prolongations», explique celui qui occupe aussi le poste de Head of Performance au sein du club. Concrètement, cela passe par de la nourriture, de l'eau et du repos. «Le problème, c'est qu'il faut les forcer car les joueurs mangent beaucoup de gels durant le match, et n'ont du coup pas faim», raconte l'Allemand.
Contrairement à un match en 60 minutes, le repos est privilégié. Au lieu d'aller se dégourdir les jambes sur un vélo, les joueurs rentrent à la maison pour dormir. Mais cela peut prendre du temps. «Tu as besoin de trois-quatre heures pour te calmer après un match», explique Quirin Söhnlein. Un constat partagé par Christian Djoos. Le défenseur suédois a joué plus de 50 minutes mercredi soir et avoue «que c'était dur de s'endormir». «Il m'a fallu deux heures, et je me suis levé assez tôt», développe le No 3 lausannois.
Plus de 50 minutes pour Djoos
Des conditions pas forcément idéales pour préparer un troisième match, qui débutera 72 heures après l'Acte II. Du côté de Fribourg, les joueurs s'entraînaient ce vendredi. Mais pas dans le camp lausannois. «On a eu deux jours optionnels, précise Quirin Söhnlein. Ce qui signifie qu'ils peuvent venir faire du vélo, des traitements ou du sauna.» Jeudi, ils étaient une petite quinzaine à quand même venir à la Vaudoise aréna.
Ce vendredi, les joueurs du LHC faisaient à nouveau ce qu'ils voulaient. Mais ce programme n'a aucun rapport avec la triple prolongation. «Si on avait fini en 60 minutes au lieu de 107, on avait déjà décidé qu'on n'allait pas s'entraîner aujourd'hui, explique le membre du staff vaudois. En comparaison avec les autres années, on est plus stable et on ne prend pas de décision à la dernière minute.»
Un jour de congé qui devrait faire du bien à Christian Djoos, qui a évolué durant 50'53 lors de l'Acte III. «Jeudi, c'était dur. Mais aujourd'hui, ça va bien», explique le Suédois qui est quand même venu à la Vaudoise aréna vendredi. Le défenseur avoue que c'est la première fois dans sa carrière qu'il joue autant.
Un tournant psychologique?
Le lendemain du match, malgré le peu d'heures de sommeil, Christian Djoos a bougé. «Pour moi, le meilleur moyen de récupérer est d'aller dehors et pas de rester couché toute la journée.»
Et surtout, une chose moins quantifiable est l'avantage psychologique que pourrait avoir pris Lausanne sur Fribourg après cette victoire au bout de la nuit. «Ce sera une série longue et serrée entre deux bonnes équipes. Le plus important pour nous, c'est de nous concentrer sur le match suivant», tempère le Scandinave.
Directement après la troisième prolongation, le héros de mercredi Jason Fuchs développait un peu plus: «Ça nous enlève peut-être un peu de fatigue mentale pour le prochain.» À voir dès ce samedi soir. Mais Christian Djoos prévient: si l'Acte III devait à nouveau se jouer après trois prolongations, il sera prêt.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Lausanne HC | 52 | 25 | 97 | |
2 | ZSC Lions | 52 | 35 | 93 | |
3 | SC Berne | 52 | 26 | 91 | |
4 | EV Zoug | 52 | 37 | 88 | |
5 | HC Davos | 52 | 18 | 86 | |
6 | HC Fribourg-Gottéron | 52 | 4 | 83 | |
7 | EHC Kloten | 52 | -15 | 79 | |
8 | SCL Tigers | 52 | 7 | 75 | |
9 | Rapperswil-Jona Lakers | 52 | -13 | 73 | |
10 | HC Ambri-Piotta | 52 | -12 | 73 | |
11 | EHC Bienne | 52 | -3 | 71 | |
12 | Genève-Servette HC | 52 | -12 | 71 | |
13 | HC Lugano | 52 | -23 | 66 | |
14 | HC Ajoie | 52 | -74 | 46 |