Jeudi soir, Roger Rönnberg avait décidé de reformer sa triplette composée de Sandro Schmid, Lucas Wallmark et Marcus Sörensen. «Je pensais n'avoir pas encore trouvé l'alignement idéal», nous a confié le coach après le match de Lugano. Et après cette première? «On sait qu'ils se connaissent très bien et peuvent facilement jouer en semble.»
Et c'est vrai que c'est comme s'ils n'avaient jamais été séparés. «J'ai l'impression de pouvoir jouer partout, a précisé Sandro Schmid. Je ne sais pas comment expliquer ce sentiment, mais que je joue au centre de Bertschy et Biasca ou à l'aile de Sörensen et Wallmark, je ne change pas grand-chose à mon jeu.» Vraiment? «Oui, vraiment. Ce n'est pas un bouton que tu mets sur On pour jouer avec certains et sur Off avec d'autres. Je joue mon jeu et j'ai l'impression qu'avec eux, nous nous trouvons plutôt bien.»
C'est peu dire, en effet. «Il y a encore un peu quelques imprécisions, détaille Roger Rönnberg. Mais je n'étais pas surpris de les voir tout de suite trouver leurs marques.» Le but de la manœuvre? «J'avais envie de voir Henrik Borgström dans un autre environnement», poursuit le coach. Le Finlandais a joué avec Jacob De La Rose et Christoph Bertschy. Un alignement qui a également fait bonne impression à Lugano.
Plus direct sur le but
Mais c'est de la ligne de Schmid, Sörensen et Wallmark qu'est venue la première étincelle. L'international suisse a repris victorieusement un puck trainant autour de la cage de Joren van Pottelberghe. «Ces derniers temps, j'ai l'impression que j'avais un jeu moins direct sur la cage et que je jouais un peu trop en périphérie. C'est peut-être pou cette raison que je marquais un peu moins. Avec Lucas et Marcus, c'est eux qui auront plutôt ce rôle en extérieur et ils ont besoin de moi pour créer autour de la cage.» Ce qu'il a fait dès la 10e minute déjà pour montrer la voie du succès à son équipe.
«Il nous explique ses choix»
Comment Sandro Schmid a-t-il appris ce coup de sac dans l'alignement? «Le line up est affiché dans le vestiaire, précise-t-il. Mais Roger est un coach qui parle beaucoup avec ses joueurs. Alors il nous explique ses choix. Avec moi, il n'y a pas besoin de trop m'expliquer les raisons d'une décision. Je vais aller là où l'entraîneur veut que je joue comme il me le demande. Je me dis qu'il a de bonnes raisons de faire les choix qu'il fait.»
Plus généralement, c'est toute l'équipe qui a fait forte impression sur la glace de la meilleure équipe du moment pour finalement gagner 0-4. Le match parfait? «Non, rigole Roger Rönnberg. On ne peut pas dire ça. Mais on a fait un match très solide et j'ai beaucoup aimé notre défense. Et Reto Berra a été exceptionnel.» Une défense très solide, un bon gardien et une première ligne remuante. Bref, Fribourg Gottéron a ressorti les bonnes vieilles recettes pour remporter un match au sommet avant de rencontre Lausanne ce vendredi soir.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
|---|---|---|---|---|---|
1 | HC Davos | 25 | 34 | 58 | |
2 | Lausanne HC | 25 | 20 | 44 | |
3 | HC Fribourg-Gottéron | 25 | 19 | 44 | |
4 | Rapperswil-Jona Lakers | 24 | -4 | 42 | |
5 | ZSC Lions | 24 | 18 | 41 | |
6 | EV Zoug | 23 | 4 | 40 | |
7 | HC Lugano | 25 | 12 | 40 | |
8 | Genève-Servette HC | 24 | -9 | 39 | |
9 | SCL Tigers | 24 | -5 | 31 | |
10 | HC Ambri-Piotta | 25 | -21 | 31 | |
11 | EHC Bienne | 24 | -7 | 29 | |
12 | EHC Kloten | 24 | -14 | 28 | |
13 | SC Berne | 23 | -10 | 27 | |
14 | HC Ajoie | 25 | -37 | 16 |