Il n'y a pas que Balasz Bartalis qui a des liens avec la Suisse dans le vestiaire de la Hongrie. Tamas Ortenszky y vit depuis neuf ans et peut dire qu'il a déjà fait le tour du pays. Arrivé à l'âge de 15 ans à Bienne, le défenseur magyar a posé son sac en Valais (Viège et Martigny), au Tessin (Ticino Rockets) ou en Suisse allemande (Langenthal et Winterthur). C'est dans cette dernière ville qu'il joue actuellement en Swiss League. «Mais je n'ai pas abandonné l'idée d'arriver un jour en National League», précise l'arrière de 23 ans.
Et lorsque Tamas Ortenszky a envie de quelque chose, il est du genre à tout faire pour y parvenir. Quitter son pays en pleine adolescence pour rejoindre un pays, la Suisse, dont il ne connaît rien? Cela ne lui a pas fait peur. «Je me rendais compte que c'était là-bas que j'avais le plus de chance de devenir hockeyeur professionnel, précise-t-il. Je suis arrivé sans parler l'allemand et j'ai appris le dialecte dans cet environnement.»
La faillite avec Martigny
Au pays, il a laissé sa famille derrière lui afin de patiner après son rêve. «C'était très dur pour eux de me voir partir, se souvient-il. Ils étaient très tristes. Mais quand je vois où j'en suis aujourd'hui, cela prouve que cela valait la peine.» Son chemin n'a pourtant pas été une ligne droite toute tracée. Prêté par Viège à Martigny, il obtient la promotion en Swiss League avec l'équipe du Forum. «Mais il y a ensuite eu la relégation volontaire en raison de problèmes financiers», précise-t-il.
Pas de quoi le décourager. Celui qui se définit comme un défenseur défensif a rebondi du côté de Winterthur où il a convaincu le sélectionneur national de lui donner une chance en préparation. Plusieurs semaines durant lesquelles il a convaincu. «Ma ligne n'a pas pris le moindre but lors des matches amicaux», remarque-t-il. Et pourtant, il y a eu un match devant 15'000 spectateurs à Budapest contre le Canada. «Depuis la Suisse, on ne se rend peut-être pas compte, mais le hockey sur glace est en pleine évolution en Hongrie.»
Pour ce match face à la Suisse, Tamas Ortenszky aura «du soutien de toutes parts», comme il le dit en rigolant. «J'ai évidemment beaucoup d'amis qui vont suivre le match, assure-t-il. Mais j'ai surtout ma famille d'accueil biennoise qui sera présente ici. J'ai vécu deux ans chez eux lors de mon arrivée en Suisse. Ce sera très spécial, je me réjouis beaucoup de vivre ce match contre la Suisse. J'ai forcément une excitation particulière.»
Connexions biennoises
Dans les rangs suisses, il a d'ailleurs quelques connexions: «Je partage le même agent que Damien Riat et nous nous entraînons ensemble durant l'été. Il en va de même pour Janis Moser. Lorsque je prenais part à quelques entraînements de la première équipe du HCB, il était là et j'ai donc pu apprendre à le connaître un peu plus.»
Celui qui rêve de grimper encore les échelons en Suisse compte bien sur cette rencontre pour se mettre en lumière... en espérant ne pas vivre le même cauchemar que vendredi contre le Danemark et une défaite 8-2. Une rencontre durant laquelle la Hongrie menait... 0-2!
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | Suède | 6 | 22 | 18 | |
2 | Canada | 6 | 25 | 16 | |
3 | Finlande | 6 | 11 | 13 | |
4 | Lettonie | 6 | -3 | 9 | |
5 | Autriche | 6 | -2 | 7 | |
6 | Slovaquie | 6 | -14 | 7 | |
7 | Slovénie | 7 | -20 | 4 | |
8 | France | 7 | -19 | 1 |
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
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1 | République Tchèque | 6 | 24 | 17 | |
2 | Suisse | 6 | 22 | 16 | |
3 | Etats-Unis | 6 | 17 | 14 | |
4 | Danemark | 6 | 0 | 9 | |
5 | Allemagne | 6 | -1 | 9 | |
6 | Norvège | 7 | -11 | 4 | |
7 | Hongrie | 7 | -31 | 3 | |
8 | Kazakhstan | 6 | -20 | 3 |