Lian Bichsel: «Je n'ai pas de plan B»
Après sa blessure, Lian Bichsel ne pense qu'à la NHL

Peu avant le Mondial en Lettonie, Lian Bichsel s'est blessé à la cheville droite. À 19 ans, il a dû faire une croix sur son espoir de représenter la Suisse en mai dernier. Aujourd'hui, il patine après un plus grand rêve encore: faire sa place en NHL.
Publié: 02.08.2023 à 17:13 heures
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Lian Bichel s'est entraîné du côté de la Vallée de Joux.
Photo: DR
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Grégory BeaudJournaliste Blick

La dernière fois que Blick avait pris des nouvelles de Lian Bichsel, le jeune défenseur international avait le pied droit dans une attelle. Opéré à Lausanne, il passait ses journées entre les mains des physios, sa chambre de la Clinique de Montchoisi et la terrasse de l'établissement. «Je devrai me montrer un peu patient», nous confiait-il en mai dernier, quelques jours après une blessure à la cheville droite qui devait le laisser immobiliser quelque temps. Son espoir? Remarcher normalement dans les deux mois.

Cela fait désormais douze semaines qu'il est passé sous le bistouri. Et tout va bien «Très bien, même, apprécie-t-il. Cela fait à présent un mois que j'ai pu remettre les patins, apprécie-t-il. Bon... Je ne vais pas mentir. Ce n'était pas sans douleur au début. Il m'a fallu me réhabituer aux mouvements sur la glace. Dans le même temps, c'était un tel plaisir de retrouver ces sensations que je suis parvenu à ne pas trop y penser.»

Un été important

Depuis son lit d'hôpital, Lian Bichsel avait signé son premier contrat de NHL. Dans l'organisation des Dallas Stars, il sait que sa place n'est pas garantie pour autant. «Je n'ai pas de plan B, détaille-t-il. Pour l'heure, ma seule ambition est de tout faire pour être dans l'effectif au début de la saison prochaine.» Pour ce faire, il devra passer par plusieurs camps de préparation. Celui des recrues et, peut-être, celui des «vétérans» de la franchise texane.

«Je me rendrai aux États-Unis le 14 septembre prochain, précise-t-il. Cela durera quatre semaines. Ensuite? On verra bien.» Une chose est sûre: il sera prêt pour ce défi. «Il n'y a jamais de bon moment pour se blesser, remarque l'ancien junior du HC Bienne. Mais c'était probablement le moins mauvais, si j'ose dire. Je suis surtout satisfait de ma dernière semaine sur la glace, au Sentier. J'ai pu vraiment travailler dur le matin et profiter de passer du bon temps avec ma copine.»

Lors du dernier championnat, Lian Bichsel avait porté le maillot de Leksands en Suède. Une option si cela ne fonctionnait pas cette année avec Dallas? «Comme déjà dit, ce n'est pas forcément quelque chose qui me tracasse actuellement. Mais j'ai apprécié mon temps en Suède et si je dois revenir en Europe, c'est là-bas que je souhaiterais jouer.»

Cette relative insécurité ne semble guère le déranger. Bien au contraire, même. «Je le prends plutôt comme une bonne chose, souffle-t-il. De ne pas savoir ce qui va se passer me permet de me concentrer sur le moment présent. Je sais que de nombreuses options existent et je me réjouis de voir comment se passeront ces camps à Dallas.»


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