Un prophète pour Ferrari?
Lewis Hamilton à Monza, entre paradis et enfer

Le pilote Ferrari Lewis Hamilton est sous les feux de la rampe au GP de Monza. Le septuple champion du monde de F1 a terminé la deuxième séance d'essais libres à la cinquième place.
Publié: 19:13 heures
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Lewis Hamilton va-t-il être vénéré par les tifosi italiens ce week-end?
Photo: keystone-sda.ch
Roger Benoit

Pour Lewis Hamilton, sa carrière chez Ferrari reste un rêve et un cauchemar. Les sentiments changent de course en course, de jour en jour. Mais la fin n'est pas encore en vue. Le contrat se termine en 2026. Lors de la première journée d'essais libres à Monza, le Britannique, qui n'est pas encore monté sur le podium cette saison, s'est classé à de bonnes positions.

Lors de la première séance d'essais, Ferrari lui avait encore déroulé le tapis rouge: meilleur temps, 169 centièmes devant son coéquipier Charles Leclerc. On voyait enfin le Britannique rire à nouveau. «Les fans ne m'ont pas oublié. Chaque fois que j'arrive à l'usine, il y a beaucoup de tifosi qui attendent. Je ne connais pas d'équipe où les gens attendent les pilotes devant les portes de l'usine.»

Ickx, Stewart et Fittipaldi sont là

Monza, qui figure pour la 75e fois au calendrier des Grand Prix, est placé sous le signe de deux Autrichiens. Du 55e anniversaire de la mort de Jochen Rindt (Lotus), ce 5 septembre, et de Niki Lauda, qui a remporté ici son premier titre mondial en 1975 et qui a également assuré à Maranello la couronne des constructeurs avec Clay Regazzoni.

Dans le paddock, Jackie Stewart, Jacky Ickx et Emerson Fittipaldi, trois pilotes qui étaient là il y a 55 ans, ont encore été aperçus. Le coéquipier de Jochen Rindt, Fittipaldi, avait eu un accident horrible la veille avec sa fragile Lotus et s'était envolé dans la forêt, devant la Parabolique. Là où Rindt, leader du championnat du monde, mourra 24 heures plus tard.

C'étaient alors les jours compliqués de circuit. «On ne savait jamais quand il faudrait à nouveau sortir le costume noir de la penderie pour un enterrement», souffle Jackie Stewart. Après la mort d'Ayrton Senna le 1er mai 1994 à Imola, le sport a enfin pris la route de la sécurité. Notamment grâce au président de la FIA de l'époque, Max Mosley.

Sauber dedans va s'en sortir?

Retour en 2025. Après dix minutes de la deuxième séance d'essais libres, celle-ci a été interrompue par les drapeaux rouges. Kimi Antonelli, le seul Italien du peloton, a enfoncé sa Mercedes dans le bac à gravier. Le rookie de 18 ans est à la peine depuis son podium à Montréal.

Chez Sauber, où l'ancien directeur sportif Beat Zehnder a fait le déplacement pour la fête d'adieu, Hülkenberg (8e) et Bortoleto (12e) semblent cette fois prêts pour la qualification de samedi.


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