Plus de transparence
Une pilote vaudoise veut devenir la première femme à diriger la FIA

La Suissesse Laura Villars est la première femme à se présenter au poste de présidente de la FIA. Le 12 décembre, elle devrait affronter le titulaire du poste, Mohammed bin Sulayem, et l'ancien commissaire de course de F1, Tim Mayer.
Publié: 19.09.2025 à 11:53 heures
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La Vaudoise Laura Villars veut devenir présidente de la FIA.
Photo: Getty Images
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Lino Dieterle

La Suissesse Laura Villars veut devenir présidente de la FIA. À 28 ans, elle est la première femme à annoncer sa candidature à la plus haute fonction du sport automobile.

En tant que pilote de course, elle est elle-même active dans la Formule 4 saoudienne et le Ferrari Challenge. Le 12 décembre, elle devrait être l'une des trois candidates. Selon ESPN, elle n'a certes pas encore officiellement déposé sa candidature auprès de la FIA, mais elle a jusqu'au 24 octobre pour le faire.

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Les projets que Laura Villars souhaite mettre en œuvre en cas d'élection sont déjà connus. Les points essentiels de son programme sont une plus grande transparence en ce qui concerne les finances et les processus de décision, une plus grande promotion des femmes dans le sport automobile ainsi que des structures démocratiques renforcées et plus de responsabilités au sein de la fédération. «Je suis fermement convaincue que le sport automobile a besoin de diversité et d'innovation pour inspirer les jeunes générations du monde entier», explique-t-elle.

Le titulaire du poste critiqué

Outre la Suissesse, seuls le titulaire du poste Mohammed bin Sulayem (63 ans) et Tim Mayer (59 ans), commissaire de course en Formule 1 jusqu'en 2023, se sont présentés jusqu'à présent. Le premier a succédé à Jean Todt en 2022 et est depuis lors très controversé. C'est justement la transparence qui fait défaut sous son égide.

Lorsque l'Américain Tim Mayer a annoncé sa candidature en juillet, il a vivement critiqué l'actuel président de la FIA. Il a notamment qualifié le mandat de Bin Sulayem de «règne de la terreur» et a craint une «centralisation du pouvoir» au sein de la Fédération.


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