Le «cas Verstappen» reste le feuilleton brûlant de l'été. L’éviction surprise de Christian Horner, patron emblématique de Red Bull, va-t-elle convaincre Max Verstappen de rester à Milton Keynes? La question centrale demeure: le quadruple champion du monde a-t-il encore foi en son moteur, désormais soutenu par Ford?
Quelles garanties pour l’avenir? Si Super-Max se trompe encore une fois sur la route lors des prochaines courses, le championnat 2026 pourrait lui aussi être compromis. Comme aujourd’hui, où il accuse déjà 69 points de retard sur le duo McLaren, Oscar Piastri et Lando Norris.
Que peut encore offrir l’écurie autrichienne à sa superstar pour la rassurer? Le départ de Christian Horner, survenu mardi après Silverstone – «j’ai été totalement pris de court» – soulève de nombreuses interrogations. La répartition du pouvoir est désormais figée: 49% pour la famille Yoovidhya, 49% pour Red Bull Autriche.
2% des parts en Suisse
Pourquoi la fiduciaire suisse Fides a-t-elle récupéré les 2% restants détenus par les Thaïlandais ? Mystère. Tout comme les raisons précises du départ précipité de Christian Horner.
Une chose est sûre: chez Red Bull, on sait que garder Max Verstappen est une priorité absolue. Ses 165 points en championnat contrastent brutalement avec les 7 points de Yuki Tsunoda. Même en doublant le total du Japonais, Red Bull resterait dernier avec 14 unités, derrière Alpine (19).
Double chance pour Max en Belgique?
Chez lui, sur le circuit de Spa qu’il adore, le Belge Max Verstappen (né à Hasselt) disposera d’une double opportunité pour combler une partie de son retard. Samedi, il disputera son troisième sprint de la saison. Il en a déjà remporté 11 sur 20 dans sa carrière. Mais les quatre derniers lui ont échappé.
Il y a un an, en Belgique, parti 11e sur la grille, il avait terminé 4e, à seulement 0,7 seconde de Charles-Henri Leclerc (Ferrari). La victoire était revenue à Lewis Hamilton, après la disqualification de George Russell – trop léger sur la balance – qui avait franchi la ligne en tête. Le 105e et dernier succès en date du Britannique.