Depuis plusieurs semaines, Max Verstappen (27 ans), quadruple champion du monde, refusait de s’exprimer clairement sur son avenir. Il entretenait le flou, laissait toutes les options ouvertes, et s’était bien gardé d’intervenir publiquement dans l’affaire Christian Horner, écarté de l’équipe ces derniers jours.
On connaît désormais le dénouement: le Néerlandais honorera son contrat à long terme avec Red Bull, qui court jusqu’à fin 2028. Qu’il existe une clause de sortie ou non, cela ne change rien. À la fois en Thaïlande et au siège de Fuschl, près de Salzbourg, les propriétaires de la marque au taureau peuvent souffler. Sans Max Verstappen — comme l’a encore prouvé sa victoire éclatante lors du sprint à Spa, devant les deux McLaren —, Red Bull pèserait bien peu dans l’arène de la F1.
Et après 2026?
La grande inconnue reste 2027. Si le moteur conçu en interne ne tient pas ses promesses, Max Verstappen pourrait décider de partir… avec un peu de retard.
En 2024, Red Bull a écoulé plus de 11 milliards de canettes dans le monde. De quoi relativiser le montant estimé du départ de Christian Horner, évalué à plus de 100 millions d’euros.
En réaffirmant sa loyauté, Max Verstappen a mis fin à toutes les rumeurs — et évité un joli casse-tête à Toto Wolff, le patron de Mercedes. Comment l'Autrichien aurait-il pu justifier le départ de George Russell, actuel quatrième du championnat, ou celui d’Andrea Kimi Antonelli, septième au classement? Les Flèches d’argent devraient annoncer dans les jours à venir des prolongations de contrat.
Le calme après la tempête
Que reste-t-il du marché des transferts? Pas grand-chose. Ferrari, Audi-Sauber, Haas, Aston Martin, Williams et Mercedes conservent leurs pilotes. Il ne devrait donc subsister que quelques escarmouches sans conséquences.
Quant à Cadillac, la marque américaine s’est déjà marginalisée, la faute à une stratégie de recrutement apathique. En coulisses, elle s’active pourtant, approchant techniciens et ingénieurs rivaux avec des offres salariales deux fois supérieures à leur rémunération actuelle.